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Revue de presse de Santé tropicale

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Hôpital de Ninefescha de Kedougou : Un taux de fréquentation en constante hausse

Le soleil | Sénégal | 03/01/2006 | Lire l'article original

Depuis le début de son fonctionnement, le 3 février 2003, l’équipe médicale de l’hôpital de Ninéfescha dans le département de Kédougou a réalisé au moins avec succès 250 accouchements par césarienne. Sa contribution dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile est indéniable. L’établissement sanitaire a aussi permis de prendre à bras le corps certaines maladies qui sévissent dans la zone.

Situé dans une zone rurale au relief accidenté et parcouru par des cours d’eau, l’hôpital de Ninéfescha a permis aux populations de certaines localités du département de Kédougou de pousser un ouf de soulagement. Car, avant son édification dans ce milieu, certaines personnes escaladaient les collines Iwol avant d’affronter les chemins cahoteux pour rejoindre Kédougou, qui est à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau de Ninéfescha. D’autres parcouraient de longues distances pour rejoindre un district sanitaire.
Aujourd’hui tout cela relève du passé pour bon nombre d’habitants de cette zone. Ninéfescha reçoit un flux soutenu de malade depuis qu’il a commencé à fonctionner. Du 3 février, date de démarrage de ses activités au 24 décembre 2005, 155.000 consultations sont réalisées dans l’hôpital de Ninéfescha. Son rayon de couverture ne cesse de s’élargir, son taux de fréquentation prend des proportions exponentielles.
« Depuis le début de notre fonctionnement, notre taux de fréquentation continue d’augmenter. Nous recevons de plus en plus de malades. Cela montre toute l’importance de l’hôpital dans ce milieu éloigné des autres structures sanitaires », souligne le médecin-chef de Ninéfescha, le colonel Moctar Goumbala.

Mortalité maternelle, malnutrition
L’hôpital a soigné 54. 600 femmes, 69.880 enfants et 31.120 hommes. Même si les études scientifiques ne sont pas encore disponibles, les chiffres témoignent le rôle de cet établissement sanitaire dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Le nombre d’accouchements par césarienne tourne autour de 250 à 300 entre le 3 février 2003 et le 24 décembre 2005. L’hôpital a contribué à faire reculer la mortalité maternelle et infantile.
« Nous n’avons pas encore mené une enquête dans ce sens. Mais rien que par nos interventions chirurgicales pour aider les femmes à accoucher, nous pouvons dire que l’hôpital a joué un rôle clé dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, car n’eût été ces interventions chirurgicales, l’issue serait fatale pour bon nombre de femmes », indique le médecin-colonel.
En plus de cela, l’implantation de l’hôpital dans ce milieu a permis de combattre la malnutrition chez les enfants, grâce à l’expérimentation de la Spiruline par Mme Viviane Wade. « La lutte contre la malnutrition est un cheval de bataille pour la Première dame du Sénégal. L’expérimentation de la plante Spiruline a ainsi permis de faire reculer la malnutrition chez les enfants dans le milieu ».
La bilharziose intestinale fait partie des maladies bien prises en charge dans cet hôpital. La zone est un lieu de prédilection de cette maladie ; à cause des nombreux cours d’eau qui la traversent. Mais, ce sont surtout les personnes qui souffrent de paludisme qui ont plus bénéficié des services de l’hôpital de Ninéfescha. Le taux de consultation en paludisme est de 70 %, celui des hospitalisations pour la même maladie oscille entre 40 à 45 %. « Le paludisme constitue aujourd’hui l’une des premières causes de mortalité dans beaucoup de pays d’Afrique. Cette maladie occupe la première place de nos consultations et hospitalisations, cela veut dire que l’hôpital participe à atténuer les conséquences de cette maladie chez les populations de cette zone », révèle le médecin-colonel Moctar Goumbala.
Il invite les jeunes médecins civils à regagner les campagnes pour servir l’Etat. Pour lui, tous les arguments invoqués par les jeunes médecins pour rester en ville ne sont pas si solides. « Pour plusieurs raisons, les médecins jeunes doivent accepter de servir en milieu rural. L’Etat a beaucoup investi pour notre formation, nous devons en retour le payer. En plus, une femme de Ninéfescha ou de n’importe quelle localité doit avoir le même traitement qu’une dame de Dakar », défend le médecin-colonel.

IDRISSA SANÉ

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