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L'essor | Mali | 06/02/2014 | Lire l'article original
Dans un entretien accordé à l’Essor et à l’ORTM, l’ancien ministre de la santé a expliqué les raisons de cette candidature et les changements qu’elle entend opérer une fois élue à la tête de l’organisme onusien. « Le Mali, à travers ma modeste personne, est candidat au poste de directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. C’est l’occasion d’être au sommet de l’Union africaine pour pouvoir présenter ma candidature aux différents pays « , a-t-elle confirmé.
Le Dr. Fatoumata Nafo adosse sa candidature sur sa riche expérience dans le domaine de la santé au Mali et sur le plan international. « J’ai occupé des postes éminemment importants au niveau du Mali, de l’Organisation mondiale de la santé, de la Banque mondiale. Aujourd’hui, je suis le directeur exécutif du Programme mondial de lutte contre le paludisme, un programme de partenariat public-privé. J’ai donc travaillé aux niveaux national, régional et mondial dans le secteur de la santé. Je pense qu’aujourd’hui, j’ai toutes les capacités nécessaires pour pouvoir partager mes expériences avec l’ensemble des pays d’Afrique afin d’aider à faire avancer notre continent dans la lutte pour une meilleure santé », a-t-elle indiqué.
Une fois élue, notre compatriote entend mobiliser et capitaliser les ressources nécessaires dans le secteur de la santé afin de relever les différents défis de l’heure. « Aujourd’hui, si nous comparons la situation à celle que nous avons connue dans les dix années passées, nous pouvons dire qu’il y a eu beaucoup de ressources mais peu de résultats tangibles dans la plupart des pays. Il s’agit donc pour nous de faire en sorte que les ressources actuelles soient mieux utilisées pendant que nous continuerons à mobiliser plus au niveau national aussi. Il faut, en effet, que les budgets des Etats contribuent plus dans la santé car lorsqu’on investit dans la santé, on investit dans le capital humain. C’est un investissement qui permettra aux pays d’augmenter leur croissance économique. Comme vous le savez, le paludisme coûte 5 milliards de dollars par an pour l’ensemble des 100 pays qui sont aujourd’hui endémiques de cette maladie. Ce que l’Afrique perd à cause du paludisme, c’est 12 milliards de dollars. Donc, avec uniquement les économies réalisées dans lutte contre le paludisme, ce sont des ressources énormes qui pourraient être investies dans d’autres secteurs du développement. Il n’y a donc pas mieux que d’investir dans le capital humain. C’est tout cela mon engagement pour l’Afrique », a développé la candidate.
La bonne nouvelle est que la candidature du Dr. Fatoumata Nafo est soutenue par les 15 pays de la CEDEAO qui constituent 30% des pays membres de la région Afrique de l’OMS. « C’est un bon soutien que d’obtenir l’apport de la CEDEAO en bloc. Nous allons aussi ratisser dans les autres blocs sous-régionaux – SADC, CEEAC, Afrique de l’est. Nous restons confiants parce que nous avons la meilleure candidature », a assuré le Dr. Nafo.
M. KEITA
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