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Le Centre Hospitalier Monkole insiste : don bénévole de sang, un geste qui sauve des vies !

La prospérité | Congo-Kinshasa | 12/03/2014 | Lire l'article original

*Selon les estimations du Programme National de Transmission Sanguine (PNTS), le besoin réel de la RD. Congo se situe à quatre cent cinquante mille poches de sang sécurisé, par an. Seuls 32% de sang proviennent des dons non rémunérés. Tous ces chiffres établissent un constat alarmant : peu sont les congolais qui souscrivent au don bénévole de sang. Est-il admissible, pour un pays comme la RD. Congo, avec ses 70 millions d’habitant, que certains malades puissent continuer de mourir, par manque de sang ?

Il est temps que chaque congolais compatible pose ce geste qui sauve des vies. Les structures médicales qui s’adonnent volontiers à la récolte de sang ne sont plus à rechercher. Parmi elles, le Centre Hospitalier Monkole III qui, chaque dimanche, déploie une équipe mobile de sa banque sang, pour une collecte dans certains milieux sociaux dont les églises et autres zones reculées de la ville de Kinshasa.

De par son nombre d’habitant, la RD. Congo mérite bien une autosuffisance en sang dans la perspective de sauver des vies humaines. Or, cela n’est toujours pas le cas. Chaque année, des millions de personnes, dans ce pays, ont besoin de transfusion sanguine. Pourtant, les donneurs volontaires se font rares. Parmi les gens en bonne santé, compatibles à offrir du sang, un grand nombre hésite à faire le don bénévole. Si, pour certains, les motifs du refus sont d’ordre religieux et coutumiers, pour la plupart d’autres, par contre, rien de plus concret ne semble justifié leur lourdeur. Conséquence négative : c’est la pénurie permanente dans des banques de sang de la ville de Kinshasa et dans l’ensemble des territoires du pays, face à une demande de plus en plus forte.

Pour surmonter, tant soit peu, cette difficulté, le Centre Hospitalier Monkole a instauré, depuis 2009, un service privé de collecte de sang auprès des donneurs. Hormis la permanence du service dans ce centre pour tout volontaire voulant donner son sang, une équipe de collecte travaille également pour l’approvisionnement dans la banque de sang de cette formation hospitalière. Composée généralement d’un médecin, un technicien et de trois infirmiers préleveurs, un chauffeur pour le déplacement des équipements et d’un agent de communication, cette équipe dynamique effectue, chaque dimanche, des descentes sur terrain. Leurs cibles principales : les églises, essentiellement des paroisses catholiques. Déterminée, elle arrive également jusqu’aux coins les plus reculés de la ville, à la rencontre des donneurs bénévoles.

Cette descente sur terrain est précédée par une équipe extérieure de sensibilisateurs qui s’occupe de la sensibilisation. La présence de l’agent de communication de Monkole III le jour de l’opération, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sensibilisation d’une population se montrant désintéressée.

144 poches de sang en février

Pour le mois de février, l’équipe mobile de Monkole III s’est déployée dans trois sites : au terrain N’djili Sainte Thérèse (2 février), à la Communauté des donneurs de Kinsenso, CODEC en sigle, (9 février) et, enfin, à la paroisse Saint Albert de Ngaliema (16 février).

Dans l’ensemble, elle a pu collecter 144 poches de sang. Ce, soit 66 poches au premier site, 21 poches au deuxième site et 55 poches au troisième.

L’avantage de donner son sang

Donner volontairement son sang a, tout d’abord, un avantage hautement humain. Posé cet acte de bravoure et d’amour, a le mérite de sauver des vies humaines. « Le don de sang égale don de la vie. Le sang c’est l’unique chose qui forme notre unicité, que l’on soit noir, blanc, rouge, indien et autre », indique Stella Ngoma, chargée de communication du CH Monkole. Elle effectue la descente sur terrain, pour évidemment renforcer le côté sensibilisation de la population. Car, faut-il le reconnaître, le manque d’information constitue également un élément majeur dans la faible adhésion au don bénévole de sang. Avant que la question de volonté de chacun ne puisse intervenir, faudra-t-il que chaque s’imprègne du bien-fondé de son geste ?

A la paroisse Saint Albert, les donneurs du jour ont encouragé les autres personnes à emboiter leur pas. «J’avais deux consœurs drépanocytaires mortes à cause de manque de sang. Depuis, j’ai compris qu’il faut se sacrifier pour les autres. Les gens ne perdent en rien en donnant le sang », déclare Grâce Ndaya. « Le sang qui m’est donné gratuitement par le Seigneur, c’est mieux que je puisse le donner pour ceux qui en ont besoin », ajoute Françoise Kilolo. Pour sa part, Justice Kabedi a fait part de sa décision de rester donneur, autant de fois que sa santé le permettra. « Une fois, j’ai déjà sauvé la vie de l’enfant de mon locataire avec mon don de sang, témoigne-t-elle. Nous sommes les enfants d’un même père et d’un même frère ».

Chaque personne compatible est appelé à faire le don de sang, trois mois après. Donner le sang pour la banque CH Monkole, présente quelques avantages pour le volontaire. Ce dernier bénéficie de six examens médicaux gratuits, dont celui du VIH et de l’hépatite. La carte de donneur permet également de bénéficier des consultations gratuites.

Le nombre des poches de sang récoltées avec ténacité par l’équipe mobile Monkole III est encourageant. Mais, il est encore loin de soulager le besoin dans cet hôpital qui, très souvent, approvisionne également d’autres centres de santé. Les efforts à fournir sont encore immenses, pour attirer plus de donneurs de sang.

D’ici 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fixe l’objectif d’atteindre 100% de don non rémunéré de sang dans tous les pays du monde. La RD. Congo sera-t-elle au rendez-vous ? Aux congolaises et congolais d’en décider, par leur engagement à poser massivement le geste qui sauve.

Socrate Nsimba

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