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Virus Ebola en Guinée : le gouvernement rassure, mais les pays voisins sont en état d'alerte

Guinée Conakry Info | Guinée | 24/03/2014 | Lire l'article original

Face à la panique et la psychose généralisées dans lesquelles l’annonce la présence du virus Ebola a plongé les Guinéens, les autorités essaient de rassurer en mettant à disposition toutes les observations optimistes. Alors que parallèlement, avec le soutien très actif des partenaires classiques, ces mêmes autorités multiplient les actions et les stratégies visant à circonscrire le problème.

Conakry serait donc épargnée par le virus Ebola ? C’est du reste la substance d’une communication faite à la mi-journée de ce lundi 24 mars 2013 par le ministère guinéen de la santé publique. Selon Dr. Sakoba Keïta de la division prévention dudit département, et s’exprimant sur la foi des résultats d’examens d’échantillons prélevés sur des suspects de Conakry, à l’institut Pasteur de Dakar, « Pour l'instant, il n'y a pas de fièvre Ebola à Conakry, mais une fièvre hémorragique dont la nature reste à déterminer ».

Lesdits échantillons avaient été prélevés et acheminés dans la nuit du dimanche au lundi à Dakar. C’est dire que les autorités font montre d’une certaine promptitude dans la gestion l’épidémie. Toutefois, il est important de noter le caractère provisoire que Dr. Keïta souligne lui-même dans ses propos. De même, il faudrait certainement attendre de connaître la nature de l’hémorragie qui a occasionné la mort de deux personnes sur trois suspectées à Conakry. En attendant, cette information laisse supposer que, contrairement à ce qui avait été annoncé le dimanche, le virus n’a pas migré jusqu’à Conakry.

Quoique relativement circonscrit dans sa zone de déclenchement originel (Guéckédou, Macenta et Kissidougou), le virus n’est pas cependant forcément maîtrisé. Ainsi, des 80 cas dont 59 mortels annoncés hier, le ministère de la santé et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont conjointement établi le nouveau bilan ci-après : 87 cas pour 61 décès. On insiste sur que le fait que les victimes sont essentiellement de la partie sud du pays.

Face donc à cette ampleur, les autorités et leurs partenaires demeurent mobilisés. On agit à tous les niveaux de la chaine. Pour ce qui est du traitement, le gouvernement avait déjà annoncé sa décision de rendre gratuits les soins. L’OMS, l’UNICEF et MSF notamment faisant tout ce qu’elles peuvent pour ce qui est de la fourniture des produits, des équipements et du personnel soignant nécessaires à ses soins.

Une autre stratégie dont on se sert notamment pour limiter la propagation de la maladie, c’est l’isolement des zones à risque. De même, le gouvernement diffuse des messages via tous les médias, les opérateurs téléphoniques y compris, pour inviter les populations à s’abstenir le plus possible du contact avec les personnes suspectées ou dont l’origine du décès est formellement identifiée comme étant la fièvre Ebola. Une mesure de prudence nécessaire dans le contexte actuel, mais que beaucoup de Guinéens ont cependant du mal à respecter en raison de la forte sociabilité qui les caractérise.

Se sentant menacés, les pays voisins prennent eux aussi les mesures préventives. C’est ainsi qu’au Libéria où on signale déjà 6 cas dont 3 décès. Bien que les nationalités des victimes n’aient pas été révélées, certaines sources indiquent qu’elles avaient quitté la partie guinéenne pour aller se soigner dans des structures sanitaires du côté libérien. En Côte d’Ivoire, aucun cas n’est encore répertorié. Mais en raison de la proximité avec le sud de la Guinée, les autorités sanitaires ivoiriennes, préférant prendre les devants, ont déjà réactivé leur système de surveillance épidémiologique. Il en est de même du Sénégal. Pour ce qui est de la Sierra Léone, on concertation avec les autorités guinéennes, on a déployé des équipes médicales pour surveiller les frontières. Il est vrai qu’en raison du fort brassage entre les peuples de ces pays, les risques sont à redouter.

Fodé Kalia Kamara

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