Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

L’internat des médecins passe à deux ans

L'Express | Maurice | 02/01/2007 | Lire l'article original

Les aspirants médecins auront désormais plus de temps pour parfaire leur formation avant qu’ils ne soient enregistrés auprès du Medical Council. A partir de cette année, leur internat durera, en effet, deux ans au lieu d’un. Cela a été décidé récemment par le conseil de l’Ordre des médecins après discussions avec le ministère de la Santé. La décision a été ratifiée par le dernier comité de l’année.

Pour le ministre de la Santé, Satish Faugoo, cette décision ne peut que bénéficier aux malades. “Les aspirants médecins devront voir en cette décision une opportunité pour offrir davantage un service de qualité aux patients tout en rehaussant leur formation. Nous avions la responsabilité d’assurer, entre autres, qu’il y ait moins de négligence médicale dans les hôpitaux et c’est un des moyens d’y parvenir. Nous ne pouvons pas être complaisants quand il s’agit de la vie des gens.”

Le ministre annonce également un autre changement majeur qui pourrait intervenir cette année, après les amendements au Medical Council Act : un certificat d’éligibilité avant d’entamer des études de médecine à l’étranger. Car ces quelques années ont vu une tendance : des aspirants étudiants en médecine qui ne sont même pas détenteurs d’un Higher School Certificate (HSC) arrivent quand même à entreprendre des études dans des universités de certains pays de l’Europe de l’Est.

La question d’internat a fait l’objet de propositions de l’Ordre des médecins depuis quelques années. Cela, notamment en raison du fait qu’un certain nombre de Mauriciens ont recours à des universités dont les diplômes ne font pas toujours l’unanimité au sein de la profession médicale et dont le niveau est souvent remis en cause. Il s’agissait là d’un des chevaux de bataille de l’ancien conseil.

Il avait même été question, à un moment, d’étendre l’internat à 18 mois seulement pour les étudiants venant de ces universités. Mais, selon un ancien membre du conseil de l’Ordre des médecins, celui-ci se retrouvait alors face à la problématique de stigmatisation de certains étudiants.

Consolider la formation

Le président de l’Ordre des médecins, le Dr Rajendra Goordoyal, est convaincu que “ce plus grand exposure dans le milieu hospitalier va permettre d’éviter certains dysfonctionnements qui ont été à l’origine d’allégations de négligence médicale. Car il faut savoir que même en tant que généralistes, les jeunes médecins sont appelés à travailler dans différents départements et certaines spécialités sont assez pointues. L’expérience clinique d’une plus longue durée s’avère alors plus impérative.”

L’ancien président du Medical Council, le Dr Uday Ramjuttun, souligne, lui, que cette décision – qui est d’ailleurs une des propositions de l’ancien conseil – est conforme aux critères exigés dans d’autres pays tels que l’Afrique-du-Sud et la Grande-Bretagne pour l’internat des médecins. En Inde, cependant, la durée est toujours d’un an. “Cette décision est l’acheminement de très longues discussions et je suis très satisfait de cet aboutissement.”

Le président de l’association des médecins généralistes du public, le Dr Ashok Rughoobur, déclare également que cette décision doit être accueillie favorablement car il est d’avis qu’ainsi, la base de la formation du médecin sera consolidée. Et, dit-il, cela ne pourra qu’aider à rassurer le patient qui fait appel aux services publics et qui devient de plus en plus exigeant.

Ce sont surtout les généralistes qui ont l’obligation d’effectuer un internat avant de se faire enregistrer. Ce n’est pas le cas pour les spécialistes, ces derniers l’ayant fait avant d’entamer leur spécialisation, soit après avoir terminé les études pour être généralistes. Ce n’est qu’au cas où ils n’ont pas effectué cet internat qu’ils doivent le faire à Maurice avant de pratiquer.

Jane L. O’NEILL

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !