D’un coût total de 30 millions, selon Pascale Blanchetière, coordonatrice général de Médecins du Monde, ce centre de traitement comprend 16 lits dont 8 pour les cas suspect et 8 pour les cas confirmés. La ville de San Pedro dans le Sud Ouest de la Côte d’Ivoire a désormais un centre de traitement de la maladie à virus Ebola. Ce centre situé au Chr de ladite localité à l’arrière de l’hôpital, a été visité par les autorités préfectorales des régions de San Pedro, Nawa et Gboklé. C’était au cours de la réunion de coordination régionale de lutte contre la maladie à virus d’Ebola qui a eu lieu récemment au district sanitaire de San Pedro.

Ce centre qui a été mis en place avec l’appui de l’ONG internationale Médecins du Monde (MdM) est dans un premier temps sous tente. Elles (les tentes) devraient être remplacées à terme par des containers spécialisés.

D’un coût total de 30 millions, selon Pascale Blanchetière, coordonatrice général de Médecins du Monde, ce centre de traitement comprend 16 lits dont 8 pour les cas suspect et 8 pour les cas confirmés. L’équipement pour le bon fonctionnement du centre est fourni par Mdm et l’Institut National d’Hygiène Publique (INPHB). Le Centre Hospitalier Régional (CHR) se charge lui de mettre à disposition des malades les médicaments et les consommables.

Bien qu’à ce jour aucun cas d’Ebola n’ait été enregistré en Côte d’Ivoire, la situation épidémique dans les pays limitrophes rend la Côte d’Ivoire particulièrement à risque. D’où la mise en place d’un plan de riposte qui intègre l’installation des centres de traitement dans les zones frontalières. L’objectif est de prévenir ou maîtriser l’épidémie. Il est prévu une formation pour renforcer les compétences des équipes devant travailler dans ledit centre.

Outre la présentation et la visite du centre de traitement de la maladie à virus Ebola, il a été aussi question au cours de cette rencontre de coordination, de faire l’état des lieux sur les activités déjà menées, liées au plan de prévention et de riposte à la maladie à virus Ebola et de présenter une version régionale du plan de contingence.

Martial Detchi
Correspondant régional

Kamagaté Issouf

Lire l'article original