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L'Express | Maurice | 25/04/2015 | Lire l'article original
La malnutrition chronique est un frein au développement socio-économique du pays. Elle entrave le taux de productivité des enfants. Un chiffre alarmant. 47% des enfants de moins de 5 ans, sont sujets à la carence alimentaire. 60% de ces enfants malnutris, sont issus des hauts plateaux. L’accès insuffisant aux ressources alimentaires, les soins inadéquats et l’environnement insalubres, en sont les causes. « Le taux de la malnutrition chronique est à un niveau plus qu’alarmant et cette stagnation est d’autant plus dangereuse que ce type de malnutrition a des conséquences irréversibles sur le développement de l’enfant », souligne Holy Malala Raobelina, coordinatrice de projet de l’Office Nationale de Nutrition ou l’ONN, lors de la table ronde pour la nutrition qui s’est tenue, hier, au Paon d’Or Ivato.
Le taux élevé de la malnutrition infantile compromet le développement du pays, car, il ralentit le taux de productivité de la population active. « La malnutrition chronique affecte le développement physique et cognitif de l’enfant. À l’âge adulte, le taux de productivité de l’enfant sujet à la malnutrition chronique, est nettement moins élevé que celui d’un enfant normal », explique Simeon Nanama, chef de section nutrition à l’Unicef.
La lutte contre ce fléau qui sévit dans la Grande île, s’annonce difficile. « Pour résoudre de manière efficace et pérenne ce problème, il est impératif d’avoir des interventions multisectorielles et bien coordonnées », confie Holy Malala Raobelina. Ces secteurs concernent surtout le secteur alimentaire, sanitaire et éducationnel.
« Les échanges intersectoriels, le partage d’idées et d’expériences, sont nécessaires pour une meilleure planification et une exécution efficace des actions, pour la promotion d’une bonne nutrition », renchérit, Jean Ravelonarivo, Premier ministre.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de lutte contre la malnutrition, l’Etat envisage d’étendre la culture de maïs et d’arachide, dans les régions du sud et d’Ihorombe. « Nous envisageons également de faire une exportation d’arachide dans un bref délai », poursuit le Premier ministre.
L’Unicef de son côté se fixe le but de réduire de 7 millions le nombre des enfants sujet à la malnutrition d’ici l’année 2025. Cette institution dispose de quatre vingt millions d’euros pour mener la lutte contre ce fléau.
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