La Direction générale de la Caisse Nationale d’Assurance-Maladie (CNAM) continue de sensibiliser les populations à adhérer à la Couverture Maladie Universelle (CMU). Face aux transporteurs mercredi dernier à Treichville, Bamba Karim, le directeur général, a levé un coin de voile sur certains aspects de la CMU. « Il y a des maladies qui relèvent des programmes nationaux comme l’hypertension », a tenu à préciser le directeur général de la CNAM, lors de sa séance d’information et de sensibilisation des transporteurs et chauffeurs, au siège du Haut Conseil des transporteurs de Côte d’Ivoire. « Seulement, la CMU vous donnera les premiers soins, tout comme la consultation.

On va vous suivre », s’est empressé d’ajouter Bamba Karim, parlant des prestations de l’outil de solidarité, la CMU. Dont l’intérêt et les avantages sociaux ont été passés au peigne fin par le visiteur spécial. Ce dernier a soutenu que « les populations ivoiriennes assurées ne sont pas plus de 3% ». C’est pourquoi, le conférencier, conscient de l’importance de la catégorie socio-professionnelle que représentent les transporteurs, a exhorté cette corporation à se faire enrôler. « Ensemble, les 1000 F par personne que vous payez par mois, deviennent très importants... C’est une solution pour vous faire consulter et vous faire hospitaliser. Ça ne sera pas une grande hospitalisation. Mais rapidement, cela va évoluer.

L’Etat va aider ceux qui ne peuvent pas payer. On veut enrôler tous les transporteurs de notre pays. L’enrôlement est biométrique pour éviter les fraudes », a égrené l’émissaire du gouvernement. Pour les transporteurs qui se disent « prêts à se faire enrôler à plus de mille pour cent », quelques inquiétudes demeurent. Le coût de l’enrôlement des familles nombreuses. Comme le cas des nombreux intervenants, affirmant avoir chacun 4 femmes avec une multitude d’enfants.

Félix Téha Dessrait

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