Le docteur Kpindi, médecin généraliste, a pour sa part fustigé le comportement des parents à n’envoyer leurs progénitures au centre hospitalier, que lorsque les maladies dont elles souffrent, atteignent leur stade critique. En marge de la cérémonie de distribution des dons de la Premières dames aux mères de la commune de Touba, le 22 août 2015, les agents de santé avec à leur le médecin chef du Centre Hospitalier (CHR), le docteur Diabaté Dopré, ont animé une session de sensibilisation à l’attention des mères. Objectif, inciter les femmes à fréquenter l’hôpital régional pendant et après la grossesse.

Au dire du docteur Diabaté, nombre femmes continuent d’accoucher en dehors du Chr avec son corollaire de décès maternels élevés. Et ce, malgré la gratuité de l’accouchement. « Il est inadmissible qu’une femme perde la vie en donnant la vie », a déploré le médecin chef.

A son tour de parole, madame Touré sage-femme major de la maternité, accentue son argumentaire sur les avantages à faire suivre la grossesse par des spécialistes de la santé maternelle et/ou infantile. Cela permet, à l’en croire, d’anticiper sur les éventuels risques qui pourraient subvenir d’ici son terme. Et de lancer un cri de cœur à l’endroit des femmes. « Je vous prie chères sœurs, de fréquenter la belle maternité du Chr de Touba », suppliera-t-elle avec un ton emprunt d’émotion.

Le docteur Kpindi, médecin généraliste, a pour sa part fustigé le comportement des parents à n’envoyer leurs progénitures au centre hospitalier, que lorsque les maladies dont elles souffrent, atteignent leur stade critique. « Les décès d’enfants de zéro à dix mois sont trop nombreux. Dont 80% sont d’origine anémique », révèle-t-il. Comme ses deux prédécesseurs, il a exhorté les populations à fréquenter le Chr à temps et de se départir des pesanteurs de la coutume. Sans toutefois la rejeter.

Yahaya Karamoko

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