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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé de la reproduction : "Le défi majeur reste l’information", constate Allo Richard

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 23/10/2015 | Lire l'article original

Le défi majeur, reste l’information. Dans la mesure où nous pensons que beaucoup de personnes en Côte d’Ivoire ignorent, malheureusement, qu’il y a des méthodes que l’on peut utiliser pour éviter le VIH/Sida, les grossesses non désirées et pour éviter que la famille s’effrite. Il a réussi l’exploit, en une année de fonction, de redonner un souffle nouveau à l’Association ivoirien du bien-être familial (Aibef), en proie à des difficultés. Passionné du travail bien fait, mais surtout convaincu que l’Aibef redynamisé peut améliorer le dividende démographique de la Côte d’Ivoire, M. Allo Richard, directeur exécutif de ladite association, assure que, sans une meilleure sensibilisation de la population, le combat pour le positionnement de la Santé de la Reproduction (SR) demeure un challenge.

1. Le monde a célébré le 26 septembre dernier, la journée mondiale de la contraception. En quoi est-il nécessaire de commémorer cette pratique ?

L’Afrique est le continent où nous avons beaucoup de besoin mais peu de moyens. Donc, il est important que même si on ne peut pas assurer l’autosuffisance alimentaire, prendre en charge toute la population comme il se doit, on puisse au moins contrôler les enfants qu’on met au monde. On peut se donner le nombre d’enfant qu’on veut avoir afin d’optimiser leur éducation pour qu’ils deviennent des grands types demain. Ainsi, ils pourront s’occuper de la famille, de la région et de la Côte d’Ivoire.

La célébration de cette journée est importante pour amener les décideurs politiques, les leaders religieux et d’opinion à donner l’information pour que les choses soient faites au niveau de la planification familiale, au niveau de l’environnement politique, légal, judiciaire, socio-économique. Toute chose susceptible de faire la promotion de la contraception, pour une maitrise des naissances et pour une maitrise de la démographie.

2. En tant que premier responsable de l’Aibef, est-il nécessaire de promouvoir la Planification Familiale (PF) chez les jeunes ?

En Côte d’Ivoire, 43% de la population à moins de 15 ans. C’est à peu près la moitié de la population ivoirienne. C’est à la fois une opportunité mais également un problème. Parce que si ces personnes ne sont pas éduquées aux, cela nous causera des difficultés demain. Des problèmes de terrorisme sont des choses auxquelles nous n’allons pas échapper si notre jeunesse n’est pas encadrée comme il faut. Alors que si elle est sensibilisée aux avantages de la Pf, la Côte d’Ivoire va connaitre un essor remarquable avec des jeunes valables.

3. Pouvez préciser le rôle de l’Aibef ?

Notre rôle est de faire l’apologie de la famille, du bien-être. Nous mettons en place tout ce qu’il faut pour que la famille vive bien. Il y a dans notre système, un certain nombre d’acteurs dont le rôle est de sensibiliser la population. Alors que 40% de la population est analphabète. Ces agents communautaires utilisent leur langue maternelle pour communiquer. Ainsi, dans toutes les langues, ils parlent avec des supports qui permettent à toutes les personnes en Côte d’Ivoire de comprendre le message véhiculé.

L’Aibef est représentée dans 9 régions du pays. Cependant nous avons des activités dans toutes les régions, grâce aux activités des agents communautaires qui mènent des activités foraines.

Toutefois, les moyens ne nous permettent pas de faire ce que nous avons envie de faire. Car les activités de proximité nécessitent un support humain, du matériel, des véhicules, du carburant … Nous sommes une ONG qui vit de dons et de lègues. Malgré notre bonne volonté, si les moyens ne suivent pas, nous ne pouvons pas couvrir nos besoins.

4. Dans le cadre de vos activités quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés ?

Les activités quotidiennes de l’association se mènent correctement. Et ce, depuis que nous sommes à la tête de l’association (depuis le 03 septembre 2014). Cependant nous avons beaucoup de défis.

Le défi majeur, reste l’information. Dans la mesure où nous pensons que beaucoup de personnes en Côte d’Ivoire ignorent, malheureusement, qu’il y a des méthodes que l’on peut utiliser pour éviter le Vih/sida, les grossesses non désirées et pour éviter que la famille s’effrite. Notamment, en ayant des charges sociales énormes pour ne pas permettre à ce que le peu que nous avons, puisse être utilisé de façon efficiente. Les naissances planifiées permettent d’assurer aux enfants une certaine vie de la même façon qu’on planifie un investissement. Il est souhaitable d’accentuer la sensibilisation de la population ivoirienne aux bienfaits des méthodes contraceptives pour maîtriser, à terme, le dividende démographique. Un moyen pour lutter contre la pauvreté et sortir du sous-développement.

5. Pouvez faire le bilan de vos dernières activités ?

Dans notre système, la Fédération internationale de la planification familiale on a deux types de membres. On a ce qu’on appelle les travailleurs (staff), et les membres volontaires. Ces derniers sont des personnes de renom, des personnes qui sont motivées pour la cause de la Pf, pour toutes les questions relatives à la Ss et à la SR... Ce sont ces personnes-là qui font ce qu’on appelle le plaidoyer, qui amènent les autorités administratives, politiques à prendre des décisions pour le pays.

Le 17 septembre dernier, nous avons organisé un atelier autour du thème : « Stratégie de recrutement, de diversification et de maintien des volontaires ». L’objectif étant d’activer davantage le volontariat au sein de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) . Cette rencontre internationale a réuni les associations de bien-être familial de cinq pays de la région Afrique dont la Côte d’Ivoire (Aibef), le Bénin (Abbef), le Togo (Atbef), le Cameroun (Camnafaw), le Burkina Faso (Abpf).

Isabelle Somian

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