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Revue de presse de Santé tropicale

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La rencontre de Bamako fera date car il s’agit du premier congrès de la Fédération des Associations des Sages-Femmes d’Afrique Francophone

L'essor | Mali | 28/10/2015 | Lire l'article original

Bamako est depuis hier la capitale africaine des sages-femmes, à la faveur du tout premier congrès de la Fédération des Associations des Sages-Femmes d’Afrique Francophone (FASFAF). Les travaux se tiennent au Centre international des conférences de Bamako. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, Modibo Keïta, en présence de membres du gouvernement dont le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie Madeleine Togo, des présidents d’institutions de la République, du chef de cabinet du président de la République, Mme Traoré Adama Sidibé, représentant la Première dame empêchée. On y notait aussi la présence de la présidente de la FASFAF, Mme Dicko Fatoumata Maïga, de son homologue de la Confédération internationale des sages-femmes, Laurence Montero, du président du congrès, le Pr Amadou Dolo, et de nombreux d’invités de marque.

« Le sacerdoce de la sage-femme ne doit être ignoré de personne. Qui que l’on soit, l’on a été reçu dans la vie soit par une vieille matrone, ou par une sage-femme ». Ces propos d’un ancien président de la République, attestent du rôle primordial de la sage-femme pour l’humanité. Il est aussi admis par tous que la sage-femme demeure au cœur du dispositif de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale dont les taux élevés apparaissent comme des défis à relever pour les pays africains.

Ces pays doivent accomplir de gros efforts pour atténuer les conséquences de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Selon les statistiques mondiales, 350 000 femmes meurent chaque année et 8 millions d’enfants dont 3,6 millions de nouveau-nés décèdent aussi annuellement. Ces chiffres interpellent les communautés africaines dont les pays enregistrent le plus gros contingent de victimes. Ils invitent les systèmes de santé, à agir vite pour circonscrire ces phénomènes. Et la sage-femme doit en première ligne de ce combat, tout comme le gynécologue et l’infirmière obstétricienne.
Le thème du congrès est : « rôle de la sage-femme dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile : quels défis pour les systèmes de santé en Afrique ? ». On ne parlera jamais assez de l’utilité de la sage-femme dans l’accompagnement des grossesses. Cette assistance est essentielle dans la réduction de la mortalité infantile et néonatale dans nos pays.

Bien répartir les mains expertes. Certes l’Afrique subsaharienne ne cesse de déployer des efforts appréciables pour réduire les risques de voir une femme succomber en couche. Mais tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il est aujourd’hui inadmissible de voir une femme mourir, en donnant la vie. Parce qu’au regard des progrès de la médecine et de la technique et avec la disponibilité des compétences et une meilleure organisation des systèmes de santé, l’on ne peut s’accommoder de légèretés dans la prise en charge de la grossesse et de l’accouchement.

Les sages-femmes doivent donc être au cœur des stratégies de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Mais les pays africains sont confrontés à une insuffisance de personnel (le nombre de sages femmes est aussi insuffisant comme pour bien d’autres disciplines). Il faut donc judicieusement repartir ces mains expertes pour inverser la tendance des taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile dans nos pays.
Les différents acteurs intervenants dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, c’est-à-dire, les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers et la société civile, doivent s’inscrire dans même dynamique d’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant. Dans notre pays, ce combat intègre les priorités gouvernementales.

La lutte contre la mortalité maternelle et néonatale est soutenue par les Premières dames d’Afrique de l’ouest francophone et du centre. Ces épouses assurent le plaidoyer de haut niveau auprès de leurs épouses, des institutions et des partenaires stratégiques. Elles ont initié de multiples actions, notamment la « Vision 2010 ». Celle-ci a glissé sur 2015 pour se cadrer avec les Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD), d’où la « Vision 2010+5 ».
Aujourd’hui, ces initiatives et actions doivent être mises en œuvre pour répondre désormais aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Le Premier ministre s’est dit révolté par les chiffres qu’il a découverts. Cela démontre l’immensité de la tâche à accomplir. Se réjouissant de la tenue de ce premier congrès des sages-femmes d’Afrique dans notre capitale, il s’est quand dit optimiste pour le combat à mener.

Pour Modibo Keïta, la sage-femme apparaît comme la femme qui sait, sait être et sait faire. Par ailleurs, il a relevé que le service de la sage-femme se transforme en un sacerdoce. Celui-ci aussi se mue en un don de soi, c’est-à-dire s’oublier pour que l’autre soi a, schématisé le Premier ministre avant d’ajouter que la sage-femme n’est pas une accoucheuse de corps mais d’âme.

Le chef du gouvernement a souligné que l’horizon n’est nullement bouché pour les sages-femmes. « Il appartient aux sages-femmes de faire en sorte que leur métier retrouve ses lettres de noblesses. Mais cela implique des sacrifices comme renoncer aux douceurs de la vie citadine », a observé Modibo Keïta. Il aussi indiqué que les pouvoirs publics restent conscients de leur rôle et ne ménageront aucun effort pour relever le défi. Il a invité les sages-femmes à cogiter sur une réflexion : « l’essentiel n’est pas d’être puissant par l’argent ou le matériel mais par la grandeur d’âme et du cœur ».

Auparavant, la présidente de la FASFAF avait expliqué que l’organisation est née en juillet 2013 à Dakar, de la volonté des sages-femmes de se regrouper pour jouer pleinement leur rôle. Mme Dicko Fatoumata Maïga a révélé que selon une étude réalisée dans 73 pays dans le monde, 92% des décès maternels et néonatals se passent dans les pays en développement. « C’est le moment pour nous sages-femmes de démonter notre professionnalisme et notre disponibilité à offrir des soins de qualité », a-t-elle ajouté.

La présidente de l’ICM a noté que cette confédération s’est attachée à organiser des formation pour les sages-femmes afin de répondre aux trois piliers de la profession : éducation, règlementation et développement.
Le congrès planchera sur des sujets comme la formation des sages-femmes, leur déploiement ou répartition, les cancers gynécologiques et mammaires. Il prend fin demain.

B. DOUMBIA

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