Bacar Dia, accompagné du recteur de l’Ucad, Abdou Salam Sall et de la directrice de l’Ised, Mme Anta Tall Dia, a procédé aussi au lancement du programme Master. Ces différentes cérémonies se sont déroulées en présence de plusieurs personnalités engagées dans la lutte contre la pauvreté, les maladies liées à la malnutrition, etc.

S’exprimant au nom du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Dr Bacar Dia a salué la qualité de l’enseignement de l’Ised, qui se matérialise par le démarrage de la nouvelle filière qui, selon Me Anta Tall Dia, s’inscrit dans le sillage de la réforme Licence-Master-Doctorat (Lmd) récemment initiée par l’Ucad. Ce sont de nouvelles filières de formation déjà approuvées par les conseils habilités. Elles vont démarrer, afin de satisfaire la forte demande des médecins. Le rôle de ces filières, selon Mme Anta Tall Dia, est de promouvoir un Enseignement supérieur inspiré des modèles anglo-saxons. Cela, au bénéfice de la Santé publique.

Cette cérémonie était aussi une occasion pour la directrice de formuler une demande de financement auprès des autorités étatiques et des partenaires pour la construction du siège de l’Ised sur le site gracieusement mis à la disposition de l’Ised par l’Institut de recherche pour le développement au niveau de sa base de Mbour.

Le recteur de l’Ucad, M. Abdou Salam Sall a, dans son discours, réitéré la même demande qui, de son côté, permettra à l’Ised de disposer d’un financement pour la construction d’un nouveau centre dont la maquette est déjà en place.
M. Sall a déploré par contre l’absence des étudiants sénégalais dans certaines filières sanitaires qui sont enseignées au Sénégal et qui pourraient, à son avis, améliorer la qualité de la Santé publique au Sénégal.

Le ministre de l’Information et Porte-parole du gouvernement a déclaré, de son côté, que l’objectif de ces enseignements dispensés à l’Ised est de prendre en charge les questions relatives à la pauvreté des ménages et cible les groupes vulnérables, notamment dans le domaine de la lutte contre le paludisme.

En clair, dit-il, un investissement sur l’éducation à la santé permet d’éviter les décès dans des proportions de 30 à 40 fois supérieures à celles effectuées dans les mêmes proportions. Bacar Dia s’est aussi félicité du fait que l’Institut de santé et développement de l’Ucad intègre un diplôme de santé publique de niveau Maîtrise, en respectant les standards internationaux de l’Enseignement supérieur et orienté vers la lutte contre les Ist-SIDA.

Le porte-parole des récipiendaires, le Dr Inoua Aboubacar, a remercié les formateurs et rendu un vibrant hommage à leur collègue, Dr Ansoumana Badji, médecin-chef de Bignona, décédé avant la fin de leur formation.

EUGENE KALY

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