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Revue de presse de Santé tropicale

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Mutilations génitales féminines au Sénégal - Recul de l'excision de 14 points entre 2005 et 2011, selon l'UNFPA

Sud Quotidien | Sénégal | 17/12/2015 | Lire l'article original

« Au Sénégal, la proportion de mères ayant au moins une fille excisée est passée de 20% en 2005 à 6% en 2011 ». La révélation est de la Représente résidente de l’Unfpa au Sénégal, Andréa Wojnar Diagne. Selon cette dernière « cela signifie que les filles subissent de moins en moins la pratique de l’excision, comparée à leurs mères. Et, ces dernières renoncent petit à petit à exciser leurs filles ».

Des déclarations faites hier, mercredi 16 décembre, lors du lancement du Rapport annuel du programme conjoint Unfpa-Unicef sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF) à Dakar.

Le Sénégal est sur la bonne voie dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF). Selon la Représentante résidence de l’Unfpa/Sénégal, Andréa Wojnar Diagne, la proportion des femmes âgées de 15 à 49 ans déclarant avoir été excisée est passée de 28% en 2005 à 26% en 2011 et à 25% en 2014, avec toutefois des disparités régionales. En atelier hier, mercredi 16 décembre à Dakar pour présenter le Rapport annuel 2014 du programme conjoint Unfpa-Unicef sur les Mutilations génitales féminines, Mme Diagne a souligné que cette évolution, qui peut sembler lente, cache pourtant des progrès encore plus importants. « Une étude, appuyée par le programme conjoint, sur l’excision, et réalisée en 2014, montre, que la proportion de mères ayant au moins une fille excisée est passée de 20% en 2005 à 6% en 2011. Cela signifie que les filles subissent de moins en moins la pratique de l’excision, comparée à leurs mères. Et, ces dernières renoncent petit à petit à exciser leurs filles », a-t-elle avancé. 

Concernant les régions du Sénégal les plus touchées par ce phénomène, celles du Sud arrivent en tête avec 69% de femmes excisées âgées de 15 à 49 ans contre 30% au Nord, 17% à l’Ouest et 06% au Centre. Soit une représentation totale de 25%. Toutefois, les régions à fort taux de prévalence restent celles de Matam, Saint Louis, Tambacounda, Kolda et Ziguinchor. Aussi, les acteurs ont renseigné que 600 communautés ont fait des déclarations pour l’abandon de l’excision. Seulement, le problème c’est le suivi de ces déclarations pour les amener à concrétiser leurs actes. Selon Mme Diagne, les nouveaux Objectifs de développement durable (Odd), notamment l’objectif (5), appellent à l’élimination des pratiques de Mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants. « L’adoption, l’année passée, d’une Résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, qui intensifie les actions mondiales pour l’élimination des mutilations génitales féminines, montre, s’il en était encore besoin, que cette question est au cœur des questions de développement », a-t-elle fait savoir. 

Au plan africain : 15 millions de filles excisées…

Le rapport, au plan africain, renseigne que d’après les estimations, dans les pays les plus touchés, 15 millions de filles risquent d’être victimes de ces pratiques d’ici 2020. Et si le programme conjoint atteint ces objectifs, environ 4 millions d’entre elles seront épargnées au cours des cinq prochaines années. « Les données recueillies et les analyses réalisées en 2014 prouvent que, si ces pratiques sont généralement en perte de vitesse, la croissance démographique rapide et la proportion considérable de jeunes dans les pays où elles sont courante risquent cependant d’accroître le nombre de filles affectées », relève l’étude. Pour y remédier, les acteurs ont préconisé d’accélérer le changement. Pour cela, tous doivent redoubler d’efforts et honorer leurs engagements. « L’ambition de la phase II du programme est de réunir les conditions pour susciter un élan irrépressible visant l’abandon total de ces pratiques ».

Denise ZAROUR MEDANG

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