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Revue de presse de Santé tropicale

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5e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou : la santé de la reproduction des ados et jeunes au cœur des discussions

Sidwaya | Burkina Faso | 19/12/2016 | Lire l'article original

Le Partenariat de Ouagadougou (PO) a tenu sa 5e réunion annuelle, du 12 au 14 décembre à Abidjan en Côte d’Ivoire sur le thème : « Promouvoir la contraception, c’est garantir un meilleur avenir pour les jeunes ». La rencontre a rassemblé plus de 300 participants. Les acteurs ont demandé qu’il y ait plus d’actions à haut impact afin de réaliser l’objectif de mettre 2,2 millions de femmes sous méthode de contraception d’ici à 2020.

Les adolescents et jeunes étaient en ligne de mire à la 5e réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (PO). Ce mouvement pour la Santé de la reproduction et la Planification familiale (SR/PF) né à Ouagadougou en 2011, d’où son nom, veut prendre en compte les besoins des adolescents et jeunes pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive. Dans son plan stratégique 2016-2020, dit phase d’accélération, le Partenariat de Ouagadougou (PO) s’est donné pour objectif de recruter 2,2 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes de contraception dans les 9 pays membres : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. La réunion d’Abidjan, 5e du genre, a permis, pendant trois jours, aux participants d’évaluer les progrès accomplis. La directrice de l’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), Fatimata Sy a, à l’ouverture des travaux, présenté les progrès réalisés en 2016 par les pays susmentionnés. Il ressort que le Burkina vient en tête en nombre de nouvelles utilisatrices recrutées cette année (98 000) suivi de la Côte d’Ivoire (76 000) et de la Mauritanie (6 000). Dans l’ensemble des pays membres du PO, les résultats ont permis, dit-elle, d’éviter 92 000 grossesses non désirées, 30 000 avortements à risques et 350 décès de mères. Cependant, par rapport à l’objectif visé, des efforts restent à faire. «Pour accélérer la cadence, il faut réviser les plans nationaux afin d’intégrer les stratégies les plus porteuses sur lesquelles nous devons nous appuyer », a indiqué Mme Sy. Et pour ce faire, le PO doit, entre autres, mettre l’accent sur les services destinés à la jeunesse et s’ouvrir aux secteurs autres que la santé pour réaliser le dividende démographique et réussir sa phase d’accélération.

Au Burkina Faso, la prise en compte des besoins des jeunes constitue une priorité. La directrice de la santé de la famille, Ramatou Windsouri/ Sawadogo, pense que le Burkina est sur la bonne voie. Le pays, explique-t-elle, a élaboré en 2016, un plan stratégique santé de la reproduction des adolescents et jeunes. « On reproche à l’ancien plan de la relance de la planification familiale de n’avoir pas pris en compte suffisamment les besoins des jeunes. Ce plan est arrivé à terme en 2015 et est en cours d’évaluation. Nous allons incessamment au cours du premier trimestre 2017, entamer l’élaboration du nouveau plan et nous comptons véritablement prendre en compte les besoins spécifiques des jeunes. Le défi majeur de ce plan est la mobilisation des ressources », a soutenu Mme Sawadogo.

Les jeunes, moteur du changement

Les partenaires techniques et financiers, la société civile et les représentants des ministères de la Santé ont tous reconnu que les jeunes constituent le moteur d’accélération des progrès. Pour la représentante des bailleurs, Perri Sutton, les jeunes ambassadeurs de la PF du PO ont apporté une énergie à la réunion et ont fait entendre leur voix. « Les données prouvent que nos efforts ont eu un impact positif dans chaque pays ; nous sommes sur la bonne voie mais nous ne sommes pas encore sur la trajectoire nécessaire pour atteindre les objectifs de 2020. C’est important que nous l’ayons compris dès maintenant. Mais on a trouvé notre moteur dans la phase d’accélération à travers les jeunes », s’est réjouie Mme Sutton. Elle a, par ailleurs, remis à la directrice de l’UCPO, Fatimata Sy, une pédale d’accélérateur comme cadeau des partenaires. Tout un symbole pour exprimer leur engagement et leur désir de voir le progrès de la planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone. Toute chose qui encourage l’unité de coordination d’avancer. Pour montrer sa satisfaction, Mme Sy a indiqué que l’UCPO a pu maintenir le mémento sur 5 années et aussi le nombre de bailleurs de fonds est passé de 6 à 8. Les travaux de la 5e réunion annuelle du PO ont été clôturés par le directeur de cabinet du ministre du Plan et du Développement, Joseph Tanoh. « Si les efforts sont maintenus et les contraintes levées, les objectifs seront atteints en 2020 », dit-il. M Tanoh a demandé à tous les pays d’accorder la priorité à la planification familiale, gage d’un développement harmonieux.

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