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Revue de presse de Santé tropicale

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Schistosomiases : l’heure est à l’éradication

Cameroon tribune | Cameroun | 12/04/2017 | Lire l'article original

Une conférence internationale organisée récemment par le ministère de la Santé publique pour accélérer la lutte. Selon les experts, la schistosomiase ou bilharziose est un problème réel de santé publique au Cameroun. La preuve, plus de deux millions de personnes sont infectées par cette maladie et plus de cinq millions sont à risque d’infection.

La partie septentrionale du Cameroun est la plus touchée parce que le mal est présent dans tous les districts de santé et de grands foyers de transmission sont aussi notés dans plusieurs régions méridionales à l’instar du Centre (Mbam-et-Inoubou), du Sud-Ouest (Mémé), du Littoral (Moungo) et de l’Ouest (Noun).

Pour remédier à cette situation, le gouvernement, par le truchement du ministère de la Santé publique, mène une campagne de lutte depuis une dizaine d’années, en collaboration avec les ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires à travers des opérations de déparasitage dans les établissements scolaires. C’est dans ce sillage qu’une conférence internationale s’est tenue récemment à Yaoundé, avec la participation de quinze pays venus de divers continents. Les scientifiques ont échangé pour trouver des stratégies en vue de l’éradication de cette maladie.

Pour le ministre André Mama Fouda, cette rencontre scientifique a eu l’avantage de favoriser un partage d’expériences pour amener les uns et les autres à ne plus mener des actions isolées. « Le Cameroun contrôle déjà la schistosomiase mais, il doit conduire des actions pour l’éliminer complètement. Il ne faudrait pas qu’on atteigne la prévalence zéro et qu’on la voit remonter », a expliqué le ministre. Pour éliminer durablement cette maladie, le Minsanté a proposé la mise en commun des financements et des stratégies de lutte. Notamment en ce qui concerne le traitement, mais aussi l’amélioration de l’environnement, l’approvisionnement en eau potable et des mesures d’hygiène.

Pr. Louis Albert Tchuem Tchuente : « Il faut accroître l'accès général au traitement » - Secrétaire permanent du Programme national de lutte contre les schistosomiases et helminthiases intestinales

Quel est le mode de transmission de ces maladies ?

Bien que ces deux maladies soient causées par des vers parasites, les modes de transmission, la localisation du parasite dans l’organisme humain et les pathologies causées sont très différents. Dans le cas de la schistosomiase, l'on s'infecte lors du contact avec l'eau douce contaminée, le parasite passe à travers la peau et va se localiser dans les veines autour de la vessie ou de l'intestin selon qu’il s’agit de la bilharziose urinaire ou la bilharziose intestinale. Les vers intestinaux quant à eux vivent dans l’intestin de l’homme et causent des helminthiases intestinales dont les plus répandues sont l'ascaridiase, la trichocéphalose et l'ankylostomiase. L’on s'infecte en consommant des aliments/végétaux souillés ou par les mains sales (dans le cas des ascaris et des trichocéphales) ou par des larves qui pénètrent à travers la peau (dans le cas des ankylostomes). Le principal point commun entre la schistosomiase et les helminthiases intestinales est que leur transmission est liée à de mauvaises conditions d'hygiène.
Une conférence vient de se tenir à Yaoundé sur les stratégies d’élimination de cette maladie dans les pays endémiques.

Quel est le bilan de cette rencontre internationale ?

Après une dizaine d’années de lutte contre la schistosomiase, avec des succès remarquables, il était important de marquer un temps d’arrêt pour faire le point et examiner les meilleures stratégies pour passer du contrôle à l’élimination de cette maladie. C’est pour cet ambitieux changement de paradigme que nous avons réuni d’éminents scientifiques, experts et décideurs nationaux et internationaux pour partager nos expériences et élaborer des perspectives. Les débats ont porté sur divers aspects de la lutte contre la schistosomiase, notamment l’état de la lutte les stratégies d’élimination, la morbidité liée à cette maladie, les méthodes diagnostiques, de lutte antivectorielle, de surveillance, d’évaluation, de sensibilisation et l’engagement de toutes les parties prenantes.

Quelles sont les stratégies adoptées pour éliminer définitivement cette maladie au Cameroun ?

Il est nécessaire d’intensifier les interventions et d’étendre le traitement aux enfants d’âge préscolaire et aux adultes. D’abord, il faut étendre le traitement à toute la population et accroître l'accès général au traitement au-delà des périodes de campagne nationale de déparasitage en augmentant la disponibilité du Praziquantel dans les formations sanitaires tout au long de l'année, pour permettre de traiter à tout moment ceux qui en ont besoin. Ensuite, il faut compléter la cartographie de précision de la schistosomiase afin d’avoir des informations de haute résolution sur la diffusion de cette maladie, afin de mieux cibler, adapter et intensifier la chimiothérapie préventive. Puis, intensifier les actions multisectorielles (traitement, éducation sanitaire, approvisionnement en eau, sanitaire, lutte antivectorielle).

Sorèle GUEBEDIANG

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