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Revue de presse de Santé tropicale

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Notre santé, traumatisme vertébro-médullaire : une maladie qui touche plus les jeunes

L'essor | Mali | 24/06/2019 | Lire l'article original

Les Traumatismes Vertébro-Médullaires (TVM) sont fréquents. Plus de 50% surviennent lors d’accidents de la voie publique. Elles peuvent résulter d’autres étiologies partagées entre les accidents de sport et les accidents du travail. Les complications neurologiques, essentiellement médullaires, compliquent entre 14 et 30% les traumatismes rachidiens. Ces traumatismes touchent plus les hommes que les femmes.

Dr Oumar Coulibaly, neurochirurgien à l’Hôpital du Mali et maître assistant à la Faculté de Médecine et d’OdontoStomatologie (FMOS) définit le traumatisme vertébro-médullaire comme un traumatisme de la colonne vertébrale avec atteinte neurologique. C’est une affection qui est très grave, car le pronostic vital et fonctionnel peut-être mis en jeu.

Il souligne que les traumatismes vertébro-médullaires sont dus généralement à trois principales causes. Il s’agit des accidents de la circulation routière dus en particulier à des vitesses excessives. Ils viennent en première position, suivis des accidents de travail tel que l’orpaillage traditionnel, et des accidents de sport.

Selon le neurochirurgien, lors d’un traumatisme du rachis, son contenu peut aboutir à une tétraplégie complète ou paralysie des quatre membres. Elle est due à une lésion partielle ou complète de la moelle épinière, le plus souvent au niveau cervical, empêchant l’information nerveuse de parvenir jusqu’au bras et aux jambes. Parmi les principales lésions, Dr Oumar Coulibaly indique la commotion médullaire, la contusion médullaire et la lacération ou attrition.
Il a désigné la commotion médullaire comme l’équivalent du « KO » du boxeur, mais cette fois-ci au niveau de la moelle épinière. C’est un état transitoire de dépression des fonctions médullaires sans lésion anatomique visible. L’aspect anatomique (macroscopique) de la moelle est normal, mais il existe déjà à ce stade des altérations histologiques modérées. Il soutient que malgré la gravité du déficit initial qui peut aller jusqu’à la tétraplégie, il existe un pourcentage non négligeable de récupération fonctionnelle. La contusion médullaire, quant à elle, est une lésion médullaire définitive, mais incomplète et se traduit anatomiquement par une moelle œdematiée et ecchymotique en surface. A ce niveau, le chirurgien précise que la récupération neurologique est beaucoup plus rare et aléatoire. La lacération ou attrition, c’est un aspect de bouillie médullaire pouvant aller jusqu’au tableau de “ section médullaire complète ” qui reste le stade ultime.

Malheureusement, dit-il, c’est à ce stade de tableau de section médullaire que nous recevons la plupart de nos patients. Dans ce cas, la récupération fonctionnelle est presque impossible, explique le spécialiste.

Et pourtant, précise le praticien hospitalier, de façon générale, les sujets jeunes et en pleine activité sont affectés par ces traumatismes. Ce sont des jeunes jouissant de la vie et aspirant souvent à un avenir meilleur. Il a expliqué que c’est dû au non respect du Code de la route, notamment à l’excès de vitesse, l’aspiration à un avenir meilleur et très rapidement font coûter la vie à nos jeunes surtout de sexe masculin. Sur ce point, Dr Oumar Coulibaly précise que les jeunes qui font de l’orpaillage traditionnel sont les plus touchés. Il a révélé que les traumatismes résultant de ces activités sont généralement graves. Selon le neurochirurgien, de 2013 à 2016, parmi les 76 cas traités dans son établissement, les hommes étaient 73, tous âges confondus entre 21 à 43 ans. Ce sont des patients qui ont été admis avec un déficit neurologique allant de la paraplégie à la tétraplégie.

Ce qui pousse le neurochirurgien à dire que les conséquences des TVM sur la vie humaine sont drastiques. En effet, les traumatismes vertébro-médullaires sont greffés d’une lourde morbi-mortalité. Le taux de décès pour les cas sévères peuvent atteindre 80 à 90 %.

Pour les survivants, ils sont souvent paralysés à vie avec des complications de décubitus (les escarres surtout) et les infections urinaires à répétition. Il précise qu’on peut guérir de ces traumatismes surtout pour des tableaux cliniques incomplets (paralysie incomplète), et si la prise en charge a été rapide, coordonnée et pluridisciplinaire. La prévention est liée à cette prise en charge rapide, coordonnée et pluridisciplinaire.

Conscient du fait que les TVM constituent un problème de santé publique dans les pays en voie de développement, dont le Mali, il a invité les jeunes à donner un sens à leur vie avec l’unique objectif de la préserver et éviter les décès prématurés et programmés.

Il exhorte les autorités compétentes à améliorer les conditions de vie des jeunes en appliquant, strictement le Code la route et doter nos structures sanitaires de personnel suffisant et en matériels adéquats pour préserver davantage la vie de nos concitoyens.

F. N

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