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VIH/sida: De la nécessité de reformuler les méthodes de sensibilisation

Notre Voie | Côte d'Ivoire | 15/01/2006 | Lire l'article original

La sensibilisation sur le sida pour le changement de comportement en Côte d’Ivoire telle que menée actuellement peut-elle produire des résultats probants ? La réponse est non. En effet, 82,62% des jeunes de 15-24 ans ont une connaissance exacte sur les méthodes de prévention du vih/sida. Pourtant, 30,34% de jeunes de cette tranche d’âge selon une enquête menée par l’ENSEA, ont affirmé ne pas utiliser de préservatif lors d’un rapport sexuel avec un partenaire occasionnel.

Selon le ministère de la lutte contre le sida, 68% des nouvelles infections déclarées en Côte d’Ivoire concernent les jeunes de la tranche d’âge de 15-24 ans. Ces pourcentages montrent en réalité que la politique de sensibilisation telle que menée par l’Etat et les ONG est aujourd’hui à bout de souffle. De fait, on ne se contente que de présenter aux populations en général et aux jeunes en particulier, les différentes manières d’éviter le virus vih. Toutes les campagnes de sensibilisation qui sont faites en ce moment ne tourne qu’autour du port du préservatif, de la fidélité et timidement de l’abstinence. Pour couronner le tout, on présente à l’assistance une personne vivant avec le vih qui fait un témoignage pour dire comment elle a contracté le virus et comment elle vit sa séropositivité. C’est certes bien mais on voit bien que procéder seulement ainsi a des limites puisqu’il n’y a pas encore une véritable prise de conscience, surtout chez les jeunes, du danger que représente le vih/sida.
C’est à ce niveau qu’il faut reformuler la méthode de sensibilisation. C’est aussi là l’enjeu de cette reformulation ou réorientation de la sensibilisation. Comment, en effet, faire que les jeunes prennent conscience du danger et appliquent effectivement leurs connaissances sur le vih/sida ? Dr. Nicolas Yves Alexandre, spécialiste des questions de vih/sida au PNUD, a affirmé qu’il faut mener la sensibilisation de telle sorte que chaque personne prenne conscience qu’elle doit s’élaborer un plan personnel de réduction du risque de contraction du vih.

De plus, les campagnes de sensibilisation n’ont pas toujours tenu compte des spécificités des communautés. Des experts de tout genre, des spécialistes ès sida font des conférences dans un langage très souvent incompréhensible. Les pays qui ont réussi en matière de prévention ont procédé par la stratégie du renforcement des capacités communautaires. On puise dans la communauté les ingrédients du changement de comportement après avoir établi un diagnostic communautaire.
Mais comment amener les jeunes à prendre conscience et à s’élaborer un plan de réduction de risque du vih ? C’est là, l’un des débats les plus importants qui vaille la peine d’être mené. Et la contribution des services du ministère de la lutte contre le sida et des ong sera la bienvenue. Car elle permettra de régler un gros problème. Celui de l’inconscience face au danger du vih. Certaines personnes pensent que pour y arriver, il faut choquer en présentant des images à tous les points de rue de personnes séropositives à un stade avancé dans la maladie. Car pour les tenants de cette thèse, mieux vaut choquer pour sauver des vies que de faire le contraire qui ne fait que conduire la jeunesse, notamment, à la déchéance.

D’autres par contre pensent cette stratégie ne fera que renforcer la stigmatisation, c'est-à-dire au rejet des séropositifs par la société. Et donc présenter le sida comme la maladie de la honte. D’ailleurs, il est admis que c’est l’isolement qui tue le plus les séropositifs. Alors que faut-il faire pour que les populations prennent conscience ? La réponse à cette question révolutionnera à coup sûr la communication pour le changement de comportement.

Coulibaly Zié Oumar

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