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Revue de presse de Santé tropicale

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L’accès de la population congolaise aux antirétroviraux

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 12/04/2007 | Lire l'article original

Personne ne peut douter du désastre que cause journellement la maladie du siècle communément appelée « SIDA ». Et à travers le monde, toutes les batteries sont mises en marche pour enrayer ce mal. Que des milliers de dollars la communauté internationale ne mobilise-t-elle pas pour arrêter cette pandémie qui continue à ravager l’humanité ? Bien que les efforts fournis jusqu’à présent n’aient pas encore donné des résultats escomptés, il y a toutefois de quoi se frotter les mains avec les antirétroviraux qui constituent un palliatif en attendant la découverte d’un vaccin contre le SIDA.

Si dans certains pays, on tend déjà à la gratuité du traitement aux antirétroviraux compte tenu de la précarité de vie de la population, il n’en est pas encore le cas en République démocratique du Congo où se multiplient des séminaires et ateliers alors que le taux de prévalence ne fait qu’augmenter.

Au cours d’une réunion tenue récemment à Yaoundé, le ministre camerounais de la Santé publique, M.Urbain Olanguena Awono, a déclaré que l’ambition de son pays est d’assurer l’accès universel des antirétroviraux à toute la population qui en a besoin.

Il a poursuivi son propos en indiquant que 75% de personnes vivant avec Vih/SIDA et 100% d’enfants ayant besoin du traitement aux antirétroviraux devraient avoir accès gratuitement à ce programme d’ici l’an 2010.
Pour M. Awono, le processus de mise en œuvre de ce programme est déjà lancé et rien ne pourra le stopper. Pour preuve, la gratuité des tests de dépistage pour les femmes, les enfants et les étudiantes est déjà effective.
A cours et à long terme, les 175 districts de santé que compte le Cameroun devront chacun disposer d’une unité de prise en charge. Et à l’heure actuelle, seules 65 sont opérationnelles dans tout le pays.

L’exemple du Cameroun

Comme nous l’avons indiqué ci-haut, la République démocratique du Congo est parmi les pays dont le taux de prévalence est très élevé. Pour ce faire, des séminaires et ateliers sont organisés régulièrement par des structures qui s’occupent de l’encadrement des personnes vivant avec le VIH/SIDA (Pvv).

En outre, il y a lieu d’apprécier l’apport de la Banque mondiale au Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS).
Mais, comme cela ne suffisait pas, le gouvernement a mis en place le Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS), structure qui consiste à combattre cette pandémie dans tous les secteurs de la vie nationale.
Malgré cela, les résultats n’ont toujours pas été satisfaisants.

Si le test de dépistage est gratuit, il n’en est pas le cas pour le traitement aux antirétroviraux. A quoi servent alors les différents ateliers et séminaires organisés dans le cadre de la lutte contre le SIDA lorsque les Pvv ne peuvent même pas bénéficier du traitement aux antirétroviraux compte tenu du coût élevé ? Ne peut-on pas surseoir à tous ces ateliers et séminaires pour que l’argent que l’on engloutit dans l’organisation puisse permettre de se procurer suffisamment d’antirétroviraux qu’on distribuerait gratuitement aux Pvv ?

Comme on peut le constater, la lutte contre le SIDA en RDC doit être repensée en attachant beaucoup plus d’importance au traitement qu’à la sensibilisation de la population.


Car, compte tenu du taux élevé de prévalence, l’urgence est de combattre ce fléau en attendant la découverte du vaccin.

Par Véron-Clément Kongo

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