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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer : Combien ça coûte ?

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 13/04/2007 | Lire l'article original

Au total, le coût annuel du cancer atteindrait 30 milliards d’euros en France. Un rapport publié, le mardi 10 avril, par l’Institut national du cancer (INCa) fait le point des dépenses liées au cancer en France. Il détaille les investissements réalisés en matière de soins, de prévention et de recherche, mais aussi des pertes d’activité économique liée à la maladie. Au total, le coût annuel du cancer atteindrait 30 milliards d’euros en France.

Le plan de lutte contre le cancer, qui a notamment généralisé les dépistages, augmenté les budgets de recherche et placé le malade au cœur du système de soins, a été l’un des trois chantiers prioritaires du quinquennat du président Jacques Chirac. La plupart des 70 mesures de ce plan, lancé en mars 2003 pour une durée de quatre ans, sont aujourd’hui effectives. Il a permis de faire en sorte que plus de 60% des malades connaissent une rémission après cinq ans de soins. Mais ce succès a aussi un coût. L’Institut national du cancer (INCa) publie, mardi 10 avril, pour la première fois une analyse économique exhaustive des coûts du cancer en France.

Franck Amalric, directeur adjoint du département Sciences humaines et Economie du cancer est l’auteur de cette étude : «Ce rapport, le premier du genre, évalue le coût de la maladie en termes de nombre de morts, de coûts des soins pour la collectivité - 11 milliards d’euros - et, enfin, en terme de perte de productivité - environ 17 milliards d’euros».

Depuis l’annonce de la maladie jusqu’au traitement en passant par l’aiguillage du patient vers les services, toute la filière fait désormais l’objet d’une meilleure organisation. Une organisation qui a un prix pour l’Assurance maladie : environ 11 milliards d’euros, pour les deux tiers en établissements de santé et pour un tiers en soins de ville.

Les pertes de productivité liées au cancer

Sans surprise, la prise en charge hospitalière (plus de 60% du coût total) et la chirurgie représentent les deux postes les plus importants, devant la chimiothérapie et la radiothérapie. «Moins évidente est la part relativement faible des molécules onéreuses, à peine plus de 4% du coût des soins pour l’Assurance maladie, un résultat cohérent avec des études menées ailleurs en Europe», note le rapport qui souligne que «les dépenses de transport des patients entre leur domicile et les lieux de soins sont 50% plus élevées que les frais engagés pour acheter ces médicaments très onéreux».

Aux dépenses de soins s’ajoutent les investissements dans les politiques de prévention. Les campagnes de dépistage systématique du cancer du sein (194 millions d’euros pour l’ensemble du territoire) et du cancer colorectal (54 millions) se sont généralisées aujourd’hui en France. Dans le même temps, l’Etat et l’Assurance maladie ont investi environ 670 millions d’euros dans la recherche scientifique et 120 millions d’euros dans la lutte contre le tabagisme et l’éducation en matière de nutrition. Reste qu’il y a encore beaucoup à faire, constate Franck Amalric : «Le coût des politiques de prévention, de dépistage et de recherche est relativement faible, environ 1 milliard d’euros, au regard de la prise en charge qui est de 11 milliards d’euros».

Mais ce qui retient l’attention dans cette étude économique, ce sont les conséquences purement économiques engendrées par le cancer. Le coût des arrêts maladie pour les employeurs est de l’ordre de 500 millions d’euros par an. La valeur en terme de potentiel de production perdu est de 16,9 milliards d’euros chaque année, soit davantage que la prise en charge médicale. Le premier cancer chez les hommes (larynx, trachée, poumon) engendre près de 3 millions d’euros de perte de productivité et le cancer du sein, première cause de mortalité chez les femmes, coûte 1, 652 millions d’euros.
Chaque année, 280 000 nouveaux cas sont recensés en France. Et trop souvent encore la maladie entraîne la mort : plus de 150 000 personnes par an.

PAR MYRIAM BERBER

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