Le paludisme tue plus que le SIDA mais reçoit moins de financement pour la recherche et les traitements. C'est pourtant une maladie que l'on peut traiter mais la plupart des Africains n'ont pas accès aux soins. Le paludisme est aussi une maladie de la pauvreté.

Le 25 avril 2000, les dirigeants africains de 44 pays d'endémies se sont rencontrés à Abuja lors du 1er sommet africain sur le paludisme. Ils ont signé la déclaration d'Abuja qui les ont engagés à intensifier leurs efforts pour diminuer de moitié le paludisme en Afrique d'ici à 2010, fixé par les objectifs intermédiaires à atteindre en 2005.

Pour attirer l'attention sur la gravité de la situation du continent africain où l'on recense 90 % des décès dus au paludisme, les participants au Sommet ont décidé de faire du 25 avril la « Journée africaine du paludisme » qui sera marquée chaque année.
Un grand nombre d'activités sont organisées à cette occasion par divers groupes et organismes : les gouvernements, ONG, les écoles, les communautés dans les pays d'endémies comme dans les pays industrialisés.

Noël Ndong

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