Cette affirmation a été faite hier par le président de l’Ordre des pharmaciens Mamadou Ndiadé qui animait hier en prélude à ces journées un point de presse.
En compagnie d’Aboubakry Sarr, président du Syndicat des pharmaciens, M. Ndiadé a donné les justificatifs de cette rencontre nationale qui demeure pour lui un cadre d’unité des différentes composantes qui touchent la profession, à savoir, les membres de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie et d’autre part les membres de l’ordre et du syndicat des pharmaciens.
Ce sera, selon lui, une occasion de nouer un partenariat nouveau avec la presse, les pouvoirs publics et le ministère de la Santé. Le thème de ces journées qui seront dorénavant annuelles est « Quelle avenir pour la pharmacie ? Il s’agit selon les organisateurs d’une réponse à un besoin de revisiter les textes réglementaires qui régissent la profession ; et d’échanger sur la formation continue des pharmaciens.

Des débats, selon le président de l’ordre des pharmaciens, seront organisés autour de la réforme sur les enseignements qui seront dispensés aux futurs pharmaciens. « Nous allons faire notre propre introspection et donner une nouvelle vision de la pharmacie au Sénégal. Nous aborderons certains facteurs qui peuvent constituer des goulots d’étranglement dans notre profession », soulignera Mamadou Ndiadé.

Les premières journées seront marquées par une journée « ruban vert » dont le thème est « la bonne observance des médicaments ». Une occasion de se rapprocher des populations et de permettre aux pharmaciens de donner des conseils aux populations sur la façon d’utiliser les médicaments. Ce sera l’occasion de parler de l’automédication, de l’arrêt de la prise de médicaments après le traitement et de sensibiliser les populations sur les médicaments illicites.

Une des ambitions pour les journées pharmaceutiques est de faire du Sénégal un carrefour pour les pharmaciens de l’Afrique. « Pour les besoins de la seconde édition de ces journées, l’évènement sera international pour des échanges plus fructueuses afin que le partage soit plus élargi », révèle le président de l’ordre des pharmaciens.

Comme l’industrie pharmaceutique ne peut se faire qu’à l’échelle du Sénégal, les exigences du marché voudraient que de telles rencontres soient ouvertes aux pays de la sous région.

Babacar Bachir SANE

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