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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Alfred Njamnshi :"Le malade drépanocytaire est un sujet à risque". L’éclairage du Dr Alfred Njamnshi, chef service de neurologie et médecine physique

Cameroon tribune | Cameroun | 08/05/2007 | Lire l'article original

Des consultations gratuites pour les drépanocytaires ? Le ministère de la Santé publique a des programmes de lutte contre les maladies transmissibles et les programmes de lutte contre les maladies non transmissibles. La drépanocytose fait partie du programme de lutte contre les maladies non transmissibles. Il a été validé en août 2006. Cette campagne de dépistage gratuit des complications cérébro-vasculaires de la drépanocytose est organisée dans le service de neurologie de l’HCY, dans le cadre de ce programme.

Tous les malades drépanocytaires sont-ils concernés ?

Le malade drépanocytaire est un sujet à risque. Il peut faire des accidents vasculaires cérébraux (AVC) qu’on ne peut pas détecter facilement à l’examen clinique. Il faut savoir que dans la vie des malades drépanocytaires, environ 10% sont sujets à ces complications neurologiques et une fois qu’un malade a fait un AVC, le risque augmente, raison pour laquelle ils sont concernés et il faut surtout les détecter à temps afin de les prévenir.

En quoi consiste le dépistage de ces complications ?

L’examen de dépistage se fait en plusieurs étapes. Lorsque le malade drépanocytaire arrive au service de neurologie, avant quoi que ce soit, il se fait enregistrer et subit d’abord une interview auprès d’un médecin. Ensuite, il passe à l’examen de l’électroencéphalogramme : ici on enregistre l’activité électrique du cerveau à la recherche de risques de faire des crises épileptiques. Par la suite, l’examen neuropsychologique est fait. Le but est de rechercher des signes d’atteinte des fonctions intellectuelles telles que la mémoire, la concentration, etc. Après cette étape, le malade passe à un entretien génétique avec un généticien. Ceci, dans le but d’évaluer le poids de la maladie sur la famille. La prise de sang vient en dernier lieu. Elle permet de déterminer le taux d’hémoglobine dans le sang. Ce qui va permettre de déterminer le type de l’hémoglobine.

Quel est donc le traitement ?

Il existe deux types de traitement : la transfusion et l’utilisation de certains médicaments. Il faut préciser ici que seul le dépistage est gratuit à 100%. Seulement, lorsqu’on doit traiter par exemple avec une poche de sang, le malade prend en charge.

Et combien coûte la prise en charge des complications ?

La prise en charge des complications neurologiques revient à environ 12.500 f Cfa. Cette somme représente en réalité le prix subventionné d’une poche de sang. On demande quand même une contribution du patient, car le prix d’une poche de sang traité est d’environ 50 000 francs. L’Etat prend en charge le reste. Si on décèle une crise épileptique, le patient est traité avec des médicaments anti-épileptiques dont les prix varient entre 1000 F et 25.000 F Cfa par mois. A l’Hôpital central, lorsque le patient doit lui-même prendre en charge tous les examens cités, il peut débourser 17.500 F pour l’électroencéphalogramme, 5000 F pour l’examen neuropsychologique, 35.000 F pour le doppler transcrânien, sans oublier la consultation du spécialiste qui est de 2600 F.

Propos recueillis par M.B.B

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