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Recrudescence de la mortalité maternelle : La côte d’alerte

Sud Quotidien | Sénégal | 08/05/2007 | Lire l'article original

Donner la vie et risquer la mort, une réalité du moment dans les salles d’accouchement au Sénégal. En effet, le Sénégal ne compte en tout et pour tout que 780 sages-femmes pour plus de 100.000 femmes en âge de reproduction. La région de Dakar qui concentre 2/3 de la population ne dispose encore que d’une sage-femme pour 200 femmes en âge de reproduction. Dans les autres régions, la situation frise le niveau d’une catastrophe en matière de soins primaires de santé. On y dénombre une sage-femme pour 3000 voire 7000 femmes en âge de donner naissance à une vie.

Des chiffres dont il faudrait le rappeler sont loin des normes de l’Oms qui préconise une sage-femme pour 500 femmes. Ainsi, sans se cacher derrière les mots, la présidente des sages-femmes du Sénégal a fustigé l’insuffisance numérique de sa corporation surtout en milieu rural. C’était à l’occasion de la journée internationale des sages-femmes. La journée internationale des sages-femmes célébrée traditionnellement le 05 mai de chaque année, a vécu samedi dernier.

Au Sénégal, les sages-femmes venant de différents coins du pays, réunies dans les locaux de l’Endss ont dressé un diagnostic critique de la situation qu’elles traversent dans le cadre de la prise en charge de la santé de la reproduction. Le tableau peint de leur situation est plus que sombre. Marième Fall a tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer le déficit criard de sages-femmes et de gynécologues, le plateau technique obsolète, la qualité de la formation dans les instituts privés.

« Ce qui pose un véritable problème sur la qualité des soins, » a-t-elle martelé. Elle a en outre alerté les autorités sanitaires que 25 % de la mortalité maternelle est imputable à une hémorragie, en révélant surtout que « l’hémorragie post-accouchement est la plus mortelle que celle liée à l’accouchement ou à la grossesse. Les mauvaises conditions de travail des sages-femmes font qu’elles n’ont pas assez de temps pour assurer une surveillance stricte de toutes les minutes pour voir si une femme saigne après accouchement, a encore », fait noter Mme Fall. Et de lancer un signal fort que cette hémorragie comme elle est insidieuse, elle tue dans les deux heures du fait surtout d’un manque de sang.

500.000 grossesses qui tuent

Pour sa part, Mme Suzanne Maïga Konaté, Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (Fnuap) au Sénégal a dénoncé également avec la dernière énergie les risques des femmes qui accouchent. Rappelant que chaque année 500.000 femmes meurent au cours de leur grossesse ou au moment de l’accouchement. Parfois, elles connaissent des complications qui pourraient être prises en charge. Mme Konaté a révélé dans son plaidoyer que près de 15 millions de femmes sont frappées d’invalidité à vie à cause des séquelles liées à des complications qu’elles ont connues au cours de leur grossesse ou d’un accouchement sans les soins requis.

La représentante du Fnuap dit ne pas perdre espoir face à ce problème épineux. Selon elle, « les conférences du Caire (1994), de Beijing (1995) et des Nations-Unies (2000) sur les Objectifs du millénaire pour le développement se sont fixé des objectifs pour la réduction de la mortalité maternelle de 75 % entre 1990 et 2015 et d’augmenter les accouchements assistés par le personnel qualifié à 90 %. Pour les relations tendues entre les sages-femmes et les prestataires de soins, il est important d’instaurer un climat de confiance, » a t-elle noté.

Elle a en outre salué la volonté du gouvernement qui, à travers les orientations définies par le ministère de la Santé et de la Prévention médicale, s’est engagée résolument dans la lutte contre la morbidité et la mortalité maternelle. En dépit de ces manquements dans le secteur de la reproduction, les sages-femmes ont décidé de mettre en place un code de conduite pour une meilleure prise en charge des prestataires de service.

Par Cheikh Tidiane MBENGUE

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