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Le soleil | Sénégal | 21/03/2006 | Lire l'article original
« L’immunologie est la discipline qui étudie le système immunitaire et sa réaction face aux organismes pathogènes. L’immunologie s’intéresse également aux maladies auto-immunes, aux allergies et au rejet des greffes », explique le Pr. Souleymane Mboup, président du comité d’organisation. Selon lui, l’immunologie joue également un rôle notable dans l’élaboration des vaccins, un des plus grands accomplissements de la médecine, ainsi que dans la lutte contre les cancers et le sida, maladies affectant directement le système immunitaire.
« Dans le domaine du diagnostic, l’apport de l’immunologie moderne a été considérable, en améliorant les outils et les méthodes qui sont devenus plus simples, plus faibles, accessibles à de nombreux laboratoires médicaux », souligne le Professeur Mboup, en ajoutant qu’hormis les greffes et les maladies auto-immunes, l’immunologie s’intéresse à la défense d’un territoire qui est un tissu vivant tout en préservant son intégrité.
Malgré cette thématique centrale, le programme couvre des aspects aussi divers que l’immunologie vétérinaire, l’immuno-pathogène, l’auto-immunité, les essais vaccinaux en Afrique, l’allergie, les maladies négligées, les maladies émergentes, les hépatites, les cancers et la grippe aviaire qui s’est invitée au programme à cause de la place qu’elle occupe présentement dans l’actualité.
Au programme, il y aura aussi l’organisation de symposiums sur le renforcement des capacités, le réseautage, la formation et de pré et post-conférences.
Maladies redoutables
La tenue d’un tel congrès est d’autant plus importante que l’Afrique fait face à de redoutables maladies comme le paludisme, la tuberculose, le sida, les cancers et d’autres maladies chroniques liées à la pauvreté et qui anéantissent les efforts de développement.
Pour le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Abdou Fall, le thème du congrès « Immunologie : outil de lutte contre les maladies liées à la pauvreté », nous invite à une analyse minutieuse de la situation sanitaire de l’Afrique et à une meilleure définition de la place de l’immunologie dans nos politiques de santé. « La pauvreté nous affaiblit individuellement et collectivement, nous rendant vulnérables face aux maladies surtout infectieuses. Ces dernières nous appauvrissent en réduisant nos capacités de travail par l’augmentation de la mortalité et de la morbidité dans notre communauté. Alors, comment rompre ce cycle avec l’apport de l’immunologie ? », s’interroge le ministre en ajoutant que l’immunologie en tant que science fondamentale, étudiant le système immunitaire de l’homme entre autres, occupe une place de choix dans la mise au point de produits ayant pour rôle d’aider l’homme à résister à la maladie.
Plaidoyer
« Parmi ces produits, note-t-il, les plus connus sont les vaccins. Or, dans nos programmes de santé, la vaccination est une des principales stratégies. En effet, grâce à la découverte des vaccins, la carte épidémiologique du monde a radicalement changé. Les maladies infectieuses, surtout microbiennes et virales qui décimaient le monde jadis, ont disparu ou sont maintenues à un faible niveau grâce à la généralisation de la vaccination ».
Le ministre a rappelé les premières expériences qui ont fait tache d’huile en parlant de la première tentative de vaccination systématique contre la variole, avec Edward Jenner, en 1796, le vaccin contre la rage avec Louis Pasteur en 1885, et Wright qui expérimenta le premier vaccin tué contre la typhoïde. Abdou Fall plaide pour la réduction de la fracture immunologique, car, selon lui, la recherche dans ce domaine est encore principalement orientée vers les besoins des pays riches.
Joseph Birame Sène
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