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Destination Santé | France | 09/05/2007 | Lire l'article original
Leur conclusion est sans appel. Les porteurs du virus du SIDA sont « deux fois plus exposés à un infarctus du myocarde que les séronégatifs ». Quant aux femmes, « la survenue d’une crise cardiaque s’est révélée chez elles trois fois plus courante que la moyenne ».
En cause notamment, des « anomalies métaboliques » liées certes à l’infection à VIH, mais surtout à la prise d’antirétroviraux. Des traitements lourds qui entraînent chez nombre de malades, des effets secondaires sérieux : modification du taux sanguin de mauvais cholestérol, hypertension artérielle, diabète de type 2, bouleversement de la distribution des graisses dans l’organisme… Cet état de faits était connu depuis déjà des années. Ses répercussions effectives sur le risque de maladie cardiaque en revanche, étaient moins clairement établies.
Ces éléments apportent de l’eau au moulin des praticiens – et des associations de patients – qui attiraient l’attention sur ce point. Et Grinspoon de conclure sur l’urgence « de développer des stratégies ciblées pour réduire les risques cardiovasculaires des patients infectés par le virus du SIDA ».
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