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Sidwaya | Burkina Faso | 10/05/2007 | Lire l'article original
Cet atelier d’orientation sur la stratégie nationale de la maternité
à moindre risque organisé par la Direction de la santé
de la famille et l’OMS, a réuni, du 13 au 14 février 2007,
quatre vingts participants dont des médecins, des gestionnaires d’hôpitaux,
etc. dans la salle de conférence de l’hôtel de l’Amitié
de Ouahigouya. «L’objectif principal de cet atelier est de réduire
la mortalité maternelle et néonatale», a expliqué
Dr Fatimata Zampaligré, directrice de la santé de la famille.
Cela dans neuf régions du Burkina Faso, à savoir le Centre, le
Centre-Est, le Centre-Ouest, le Sud, l’Est, le Sahel, les Cascades et
la Boucle du Mouhoun avec une aide financière de l’ ’Union
européenne estimée à plus d’un million de francs
CFA.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le premier adjoint au maire de Ouahigouya, Amidou Ouédraogo, a salué le travail remarquable du département de la Santé. Quant au secrétaire général du gouverneur de Ouahigouya, Sériba Ouattara présidant la cérémonie, il a affirmé que la situation de la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso est «inacceptable».
Les statistiques donnent de 1998 à 1999, un ratio de mortalité
maternelle de 484 pour 100 000 naissances vivantes. «Selon d’autres
sources comme l’OMS, ce ratio atteindrait 1000 décès maternels
pour 100 000 naissances vivantes», a-t-il ajouté.
Concernant les participants, notamment le Dr Ali Ouédraogo, du Centre
hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHUYO), il espère
sortir de cette rencontre avec une directive par rapport à la subvention
de l’Union européenne pour une véritable maternité
à moindre risque. Son confrère, le Dr Seydou Barro, médecin-chef
du district sanitaire de Pama, a soutenu que cet atelier va permettre de renforcer
les acquis dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle.
Le soutien financier de l’Union européenne par le biais de l’OMS
aux neuf régions sanitaires choisies, dit le Dr Zampaligré, va
permettre d’acquérir du matériel et de renforcer des compétences
pour plus, précisément, trente-neuf districts sanitaires et neuf
hôpitaux.
Alassane KERE
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