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Sidwaya | Burkina Faso | 27/03/2006 | Lire l'article original
Le plan stratégique 2006-2010 de lutte contre le paludisme, objet de l’atelier de validation vise à terme, la réduction de 50% des taux de morbidité et de mortalité liés à cette maladie au Burkina Faso. Le paludisme représente 32,26% des causes de décès, 57,34% des causes d’hospitalisation en 2004. Avec un taux de 42%, elle demeure la première cause de consultation. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans représentent les groupes les plus vulnérables. En outre, sur le plan socioéconomique, le paludisme constitue un réel frein au développement du fait de son impact sur l’espérance de vie, l’éducation des enfants, la productivité et la production.
Le plan stratégique 2006-2010 dans l’optique de la lutte contre cette maladie tient à relever trois défis. D’abord, rendre disponibles et accessibles aux populations les combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d’Artémisinine pour le traitement des cas de paludisme préconisé par la nouvelle politique de traitement adoptée par le Burkina en février 2005. Ensuite, prendre en compte la moustiquaire imprégnée et la Salfadoxine Pyriméthamine dans la politique de gratuité des soins préventifs au profit des groupes vulnérables. Enfin, renforcer les capacités institutionnelles du programme national de lutte contre le paludisme. «Notre mission dans le combat contre le paludisme est de réduire significativement les taux de morbidité et de mortalité qui lui sont imputables» a relevé le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean Gabriel Ouango. «Dans les années à venir, on doit être moins souvent malade de paludisme, et nos femmes et nos enfants doivent mourir moins de paludisme», a-t-il ajouté. C’est pourquoi selon lui, sur un montant global de près de quarante quatre milliards (44 milliards) de francs CFA nécessaire à la mise en œuvre du Plan stratégique 2006-2010, la part réservée à l’achat des nouveaux médicaments et des moustiquaires imprégnées d’insecticides représente plus de 90% du budget. Ce plan stratégique tire ses priorités du Plan national de développement sanitaire 2001-2010. Il fait suite à celle de 2002-2005 qui visait à réduire de 25% la morbidité et la mortalité liées au paludisme au Burkina.
Bachirou NANA
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