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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 19/10/2007 | Lire l'article original
Cette deuxième enquête s'est déroulée dans plusieurs
localités, notamment à Impfondo, le chef lieu du département,
dans le grand marché de Ngangagna et dans les villages de Congo Malembé
et d'Ignangakaké. Il s'agissait pour les chercheurs de tenter de répertorier
les séquelles des anciens cas de contamination et d'être fixés
sur d'éventuels nouveaux cas.
Selon le directeur de la recherche au Laboratoire national de santé publique,
le Dr Vivien Moumbouli qui faisait partie de la mission, les recherches ont
révélé l'existence dans la Likouala de deux types d'épidémies
qui cohabitaient : la varicelle et la variole du singe. Les prélèvements
réalisés sur des personnes contaminées ou à risque
ainsi que sur les rongeurs ont été envoyés aux Etats-Unis
pour analyse dans le Center for desease control and prévention (CDC)
d'Atlanta. Les résultats sont attendus d'ici la fin du mois en cours.
Néanmoins sur le terrain, de nouveaux cas actifs de la variole du singe
n'ont pas été détectés. Si les chercheurs estiment,
au regard de cette évolution, que l'épidémie dans les zones
préalablement identifiées est certainement en voie d'extinction,
ils mettent en garde tout de même contre les risques de résurgence
de la maladie dans la mesure où l'équipe des chercheurs n'a pas
pu, pour diverses raisons, se rendre sur tous les sites à risque. Les
populations les plus exposées étant celles vivant essentiellement
dans la forêt, en particulier les Pygmées, et les populations de
réfugiés en raison de la promiscuité.
Pour le directeur de la recherche au Laboratoire national de santé publique,
il serait judicieux de former les personnels de santé de la Likouala
à la connaissance de la maladie. Ceci pour leur permettre de mieux apprécier
les manifestations liées aux deux types d'épidémie et d'en
renforcer la surveillance. De même, si le Laboratoire national renforce
ses capacités de travail, il pourrait être en mesure de traiter
sur place les échantillons prélevés en cas d'épidémie.
Gankama N'Siah
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