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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 29/01/2008 | Lire l'article original
Prêtant le serment d’Hippocrate, chaque nouveau médecin « a pris l’engagement solennel de consacrer chacun sa vie au service de l’humanité ». « J’exercerai mon art avec conscience et dignité. Je respecterai le secret de celui qui se sera confié à moi. Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale, viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient. Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès la conception. Même sous la menace, ,je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité », a notamment promis chaque médecin.
Soulignant l’importance du geste posé par les assermentés,
le président du conseil national de l’Ordre des médecins
a signifié à ces derniers qu’ils venaient, par ce fait,
d’être acceptés au sein de la corporation des médecins
de la RDC et qu’ils étaient, désormais, habilités
à poser les gestes en tant que médecins.
Le Dr Diabeno, qui a épinglé la portée du serment prêté
par ces nouveaux médecins, a souligné le caractère «
hautement humanitaire » de la profession de médecin. Il a ensuite
averti les assermentés « qu’ils allaient rencontrer des difficultés
». Pour lui, le serment d’Hippocrate signifie nullement qu’ils
vont devenir des indigents, des va-nu-pieds. « C’est cette clause
que les gens devraient comprendre et s’imprégner », a-t-il
relevé. Avant de faire remarquer qu’un médecin mal loti
n’inspire pas confiance et considération auprès des malades.
Il a, d’autre part, appelé les assermentés à intégrer certains faits dans leur comportement. A ce propos, rappelant l’évolution de la profession médicale chaque jour, il a insisté pour qu’ils suivent l’évolution de la science. « Pendant tout le temps qu’il exerce sa profession, le médecin devra constamment lire et apprendre », a-t-il conseillé.
Il a ensuite condamné des actes qui vont dans le sens de charlatanisme que les médecins seraient tentés de poser. « Le charlatanisme est condamnable dans notre code de déontologie », a-t-il rappelé avant d’insister sur le respect du secret médical et l’entretien des liens de confraternité entre médecins.
Par Fl. NL-NS
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