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Le soleil | Sénégal | 29/01/2008 | Lire l'article original
La subvention est allouée par le 9e Fonds européen de développement pour la composante non-étatique. Cette dotation est une contribution à la mise en œuvre dans la région de Fatick du projet intitulé : « Implication des tradipraticiens dans la prise en charge des problèmes de santé liés à la survie de la mère et de l’enfant ».
La cérémonie officielle du lancement de ce projet a eu lieu dimanche au Centre Malango de Fatick, sous la présidence de l’adjoint au Gouverneur chargé du Développement, Abdoulaye Noba, du représentant-résident de l’Union européenne, Mme Amparo Gonzalvez et d’une dizaine de tradipraticiens de la région de Fatick. Ce projet évalué à plus de 100 millions de francs Cfa vise à combler les difficultés et lacunes du système sanitaire conventionnel, en contribuant à la réduction du taux de mortalité et de morbidité des enfants et des femmes pendant l’accouchement ; mais aussi, à la résolution des problèmes liés à la malnutrition.
Ce sont 500 tradipraticiens organisés au sein de l’association Malango et intervenant dans les antennes des Communautés rurales de la région de Fatick qui bénéficieront d’une formation en Information éducation et communication (Iec) grâce au 9e Fonds européen de développement. Cette formation a pour but d’outiller les tradipraticiens par un renforcement de leurs aptitudes et capacités à prendre part aux politiques de santé communautaire, plus particulièrement à celles se rapportant à la santé de la mère et de l’enfant. Ainsi, les professionnels de la médecine traditionnelle formés deviendront des agents Iec et apporteront une éducation appropriée à leurs communautés de base, ce qui favorisera progressivement des changements de comportements et améliorera la santé de la mère et de l’enfant.
Les tradipraticiens bénéficiaires de la formation vont intervenir aussi dans quatre autres domaines : la planification, la gestion des maladies diarrhéiques, du VIH/Sida et de la lutte contre la malnutrition. Ces quatre fléaux, selon le Dr Eric Gbodossou, président de Prometra, font de plus en plus des ravages en Afrique d’où l’implication des guérisseurs. Car, il faut trouver des solutions pour ces genres de pathologies comme la malnutrition, si l’on veut éviter la mortalité infantile au Sénégal.
La représentante du Fonds européen, Mme Amparo Gonzalvez, a demandé aux tradipraticiens de Malango d’être rigoureux et vigilants dans la gestion de ce projet, parce que le Fonds européen reviendra pour les évaluer et voir si la gestion est bonne, afin que Prometra puisse bénéficier du 10e Fonds. L’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Abdoulaye Noba, ainsi que les autorités municipales et celles du Conseil régional de Fatick ont tous salué cet appui.
Eugène KALY
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