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Cameroon tribune | Cameroun | 21/02/2008 | Lire l'article original
Le chef de l’unité provinciale du Programme national de lutte contre la tuberculose explique qu’il n’y a pas de recrudescence de la maladie. Seulement, plus de la moitié des malades, 60%, ne se fait dépister et traiter qu’à la polyclinique d’Akwa. Ce qui fait que le personnel est submergé et les malades inégalement répartis. Pourtant, dit-elle, il existe dans le Littoral, une trentaine de centres de dépistage et de traitement de la tuberculose, dont près de 20 centres de santé dans la ville de Douala. Il s’agit de tous les hôpitaux de district et quelques autres centres de santé. En ce qui concerne la Sanaga maritime, le Nkam et le Moungo, il y en a une douzaine. « Nous voulons surtout réveiller les consciences des malades et des populations.
Il faut qu’ils sachent qu’en dehors de la polyclinique d’Akwa qui est un vieux centre expérimenté en la matière, bien d’autres, tout aussi performants, existent », relève le Dr. Fon. Selon elle, bien des malades abandonnent le traitement à cause non seulement de l’éloignement de la polyclinique d’Akwa par rapport à leur domicile, mais aussi du manque d’argent de taxi. « Le taux d’abandon du traitement est de 15% dans le Littoral et cela constitue un réservoir de transmission », explique le Dr Bekot Samuel, cadre d’appui à l’unité provinciale de lutte contre la tuberculose (Cauplt). Selon les deux médecins, 6770 malades de tuberculose ont été dépistés dans le Littoral en 2006. L’année suivante, près de 5807 malades sont testés positifs. 80% de ces malades habitent la ville de Douala.
J.M
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