Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/03/2008 | Lire l'article original
Les gouvernements de la plupart des pays se sont engagés à veiller,
à des degrés différents à mettre en œuvre le
droit à la santé, y compris le droit aux services médicaux,
en signant des conventions internationales dont la déclaration de Alma
Ata. Beaucoup de constitutions nationales reconnaissent aussi le droit à
la santé et font mention de l’obligation faite à l’état
de fournir les soins médicaux et les services de santé publique.
La non exécution de ces obligations pourrait être considérée
comme un refus.
Ainsi pour démontrer ce refus, la campagne sur le droit à la
santé et aux soins médicaux propose d’examiner en détail
les obligations à l’échelon national liées au droit
de la santé et d’évaluer leur niveau d’exécution
et, le cas échéant, de déterminer les caractéristiques
de ce refus au niveau du pays.
Sur base de cette analyse, des recommandations seront ainsi faites pour des
améliorations qui aboutiront à une meilleure prise en charge des
droits des gens à la santé.
Participation de la RDC
En République démocratique du Congo, la coordination de la campagne est assurée par MM. Jean-Marie Elika et Alphonse Longbango, respectivement responsables des ONG initiatives locales pour le développement intégré (ILDI) et Comité de droits de l’homme (Codhod). Selon eux, la phase de la collecte des données qui est arrivée à son terme a consisté à répertorier tous les documents et autres conventions internationales relatifs aux droits à la santé et aux soins médicaux auxquels la RDC a souscrit ainsi que les initiatives et documents signés au niveau du pays.
Ce travail de terrain a été fait en collaboration avec d’autres ONG dont ALCFS/SDS, debout Makuta, ASADHO et MVAD ainsi que la zone de santé de la commune de Barumbu. Au niveau international, le secrétariat exécutif de la campagne est assuré par l’Association pour le développement de la santé et le développement (AHED) basée au Caire en Egypte ;
De données récoltées, ils il ressort qu’entre autre la constitution de la République, le DSCRP, le programme du gouvernement 2007-2011, la stratégie de renforcement du système de santé font de la santé une priorité au niveau national.
C’est sur base de ces documents qu’ils procéderont à l’étape suivante, à savoir l’évaluation du niveau d’exécution des acquis contenus dans ces instruments pour formuler ensuite de recommandations. Cela se fera en étapes sous forme des questions : quels sont les engagements de votre gouvernement ? Est-ce que les politiques de votre gouvernement sont appropriées à la mise en œuvre de ces obligations ? Est-ce que le système de santé dans votre pays met en œuvre d’une façon adéquate des interventions pour réaliser le droit à la santé et aux soins médicaux pour tous ? Est-ce que la condition de la santé de différents groupes sociaux et de la population en général reflète une progression dans leur droit à la santé et aux soins médicaux ? Et que signifie le refus de l’accès ou la réalisation du droit à la santé dans votre pays en pratique ?
Par Reymond Reymond Senga Kosi
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux