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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le pays | Burkina Faso | 06/03/2008 | Lire l'article original
Le premier congrès international de psychiatrie de Ouagadougou, selon ses initiateurs, vise à favoriser les échanges de savoir et de savoir-faire en matière de santé mentale; à renforcer la coopération scientifique internationale, ainsi que les échanges sous-régionaux et régionaux dans le domaine de la formation et de la recherche en santé mentale, et à assurer la formation continue des participants. Le président du comité d'organisation qui a rappelé ces objectifs précise aussi que la définition du contenu scientifique du congrès n'a pas été l'oeuvre de la seule Société burkinabè de santé mentale (SOBUSAM). Le conseil national de lutte contre le Sida, le comité national de lutte contre la drogue, l'établissement public de santé de ville Evrard, ainsi que la Fédération française d'addictologie, selon le Pr Arouna Ouédraogo, auraient contribué à "définir un contenu scientifique pertinent et de disposer de ressources humaines qualifiées pour l'animation des travaux".
Deux éminentes personnalités étrangères prennent part aux travaux du congrès. Il s'agit du professeur Frédéric Rouillon, chef de service de la psychiatrie à la CMME du centre hospitalier Sainte Anne de Paris, président d'honneur du congrès de Ouagadougou, et du professeur Momar Gueye, chef de service de psychiatrie du CHU de Fann à Dakar au Sénégal, et président du comité scientifique international du même congrès. Le Pr Rouillon, venu de Paris pour le congrès, a dit sa satisfaction de voir la santé mentale attirer l'attention du monde scientifique au Burkina.
Le ministre de la Santé qui a prononcé l'allocution d'ouverture de ce premier congrès international de psychiatrie de Ouagadougou a traduit l'importance que le gouvernement burkinabè accorde aux activités savantes en tant qu'"outils importants d'orientation des politiques sectorielles". Pour Alain Bédouma Yoda, la situation sanitaire au Burkina est marquée par la résurgence de maladies transmissibles telles que le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme. Mais, a-t-il ajouté, "à cette situation préoccupante s'ajoute une charge de plus en plus croissante de maladies non transmissibles, en particulier les maladies mentales, les incapacités liées au traumatisme, les conséquences psychosociales des violences et de l'usage nocif des substances psychoactives". Le ministre de la Santé qui s'est dit convaincu de ce que les travaux de cette rencontre internationale de Ouagadougou vont avoir une profondeur analytique appréciable, a émis le voeu que les congressistes formulent, à l'issue des travaux, des recommandations claires, réalistes et réalisables, en rapport avec la résolution des différents problèmes liés à la santé mentale.
Les 4 jours de travaux à Ouaga vont permettre aux congressistes d'aborder bien des sujets relatifs, entre autres thèmes, à l'abus des substances psychoactives, au VIH/Sida et son implication sur la santé mentale, et à la dépression chez la femme.
A titre indicatif, la SOBUSAM, cheville ouvrière du congrès, a été portée sur les fonts baptismaux seulement en juillet 2007. Elle regroupe des médecins spécialisés en psychiatrie et en neurologie, des psychologues, des travailleurs sociaux, etc. La SOBUSAM a pour objectif principal de promouvoir l'étude, la prévention, le traitement et les soins des troubles mentaux et neurologiques.
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