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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 17/03/2008 | Lire l'article original
Le virus Ebola est apparu pour la première en 1976 en République
démocratique du Congo et au Soudan. Des épidémies sporadiques
ont éclaté plus tard au Congo, au Gabon, en Côte d'Ivoire
et en Ouganda.
Le virus Ebola, de la famille des Filoviridae, compte quatre sous-types : Zaïre,
Soudan, Côte d'Ivoire et Reston. Trois des sous-types viraux, présents
en République démocratique du Congo, au Soudan et en Côte
d'Ivoire, sont pathogènes pour l'homme. La fièvre hémorragique
à virus Ebola est une maladie hémorragique qui provoque la mort
chez 50 % à 90 % des malades présentant des manifestations cliniques.
L'infection de l'homme par le sous-type Reston du virus Ebola, que l'on trouve
dans le Pacifique occidental est toujours restée silencieuse à
ce jour : ceux qui la contractent ne présentent aucun symptôme.
Le réservoir naturel semble se trouver dans les forêts tropicales
du continent africain et du Pacifique occidental.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques des sujets infectés. Les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt jouent un rôle important dans la transmission ainsi que lors de la manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts : chimpanzés, gorilles et antilopes des bois.
A l'instar du virus Ebola, celui de Marburg est une épizootie également très mortelle parce qu'elle tue près de 80% des personnes contaminées. Cette contamination s'effectue également par le contact avec des liquides sécrétés par des personnes malades.
D'après l'Organisation mondiale de la santé, la fièvre hémorragique à Ebola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de gorge. Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, de diarrhées, d'éruptions cutanées, d'insuffisance rénale et hépatique et d'hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques.
Les premiers signes de la fièvre de Marburg sont le plus souvent la fièvre, les frissons, les douleurs musculaires et les céphalées. Des diarrhées aigues, douleurs abdominales, nausées et vomissements apparaissent plus tard. Les manifestations hémorragiques (nez, gencives, selles, urines...) surviennent le plus souvent entre le 5e et le 7e jour.
Nestor N'Gampoula
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