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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 26/03/2008 | Lire l'article original
A l’appel nominal, ils passent à tour de rôle prendre un comprimé qu’ils boivent obligatoirement en présence de l’infirmier. Certains malades viennent d’autres zones de santé que celle de Bunia. Parmi eux il y a une tuberculeuse, Uyera Jeanne, venue de la cité de Mungwalu, à 75 kilomètres au Nord de Bunia. Elle a témoigné l’évolution de son état de santé depuis le début de son traitement, il y a environ un mois : «Après avoir pris les médicaments pendant 3 ou 4 jours, j’ai constaté un changement. Pour moi, c’est une grande satisfaction. J’adresse ce message à ceux qui refusent de se faire soigner et ceux qui souffrent de la toux. La tuberculose n’est pas honteuse. Il n’y a pas de honte en matière de santé. Il vaut mieux qu’ils viennent se faire soigner». Deux faits cependant à déplorer dans ce centre de santé : certains malades, dont le domicile est très éloigné, n’achèvent pas leur traitement.
En outre, sur environ 90 personnes qui s’y font dépister, près de la moitié, sont déclarées séropositives. Le directeur adjoint du Programme national de la lutte contre la tuberculose (PNLT), Jean-Pierre Kabuana a révélé qu’en 2007, 103 mille cas ont été enregistrés, 98 mille en 2006 et 95 mille en 2005, rapporte radiookapi.net Le Dr. Jean-Pierre Kabuana a explique comment s’effectue la prise en charge des malades dans environ 1069 centres pour une durée de 3 à 8 mois : «Dans chaque zone, il y a au moins trois structures qui diagnostiquent sur la tuberculose. Les autres structures sanitaires qui sont dans la zone de santé servent de lieu de traitement.
Notre souhait est que les médicaments se donnent dans les lieux les plus proches où restent les malades. Les médicaments sont donnés gratuitement et régulièrement à toutes les structures qui s’occupent du traitement de la tuberculose». Mais deux défis restent à relever à savoir une forme de tuberculose multi résistante qui demande beaucoup plus de moyens et la combinaison du VIH/Sida à la tuberculose : Il y a encore des difficultés et défis que le pays doit relever. Il s’agit premièrement de la prise en charge des cas de tuberculose à bacilles résistants. Cette forme de tuberculose ne répond plus au traitement usuel. Le second défi, c’est la gestion par le PNLT des associations qui s’occupent des malades de la tuberculose et du VIH/Sida, a ajouté Jean-Pierre Kabuana.
Par REGINE KIALA
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