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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 27/03/2008 | Lire l'article original
Cette rencontre a pour objectif de mobiliser le grand public et l'ensemble des acteurs du secteur de la santé en vue de rechercher des solutions nouvelles pour combattre l'un des principaux fléaux de la planète et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Ce sera l'occasion de faire le point sur les avancées de la recherche, sur les financements consacrés aux projets de lutte contre le paludisme ainsi que sur le libre accès aux médicaments innovants et sur la place qu'occupent les spécialistes de santé face à la maladie.
Il sera également question d'apporter des réponses aux raisons de la persistance du paludisme. La mobilisation du public et de l'ensemble des acteurs autour de nouvelles initiatives est nécessaire au combat contre le paludisme, et doit contribuer au dynamisme des pays africains.
Le paludisme, qui coûte chaque année à l'Afrique près de 13 milliards de dollars, est l'un des principaux freins à sa croissance. Ce, malgré tous les efforts consentis pour enrayer sa progression. Il provoque plus de 2 millions de décès et 350 millions de cas cliniques par an.
Les symptômes du paludisme sont généralement fièvre, frissons, céphalées, douleurs musculaires, fatigue, nausée et vomissements, diarrhée, anémie et jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux). On contracte le paludisme après avoir été piqué par un moustique appelé « anophèle » infecté.
L'OMS estime à 300-500 millions cas de paludisme avec plus d'un million de décès chaque année. La principale charge de morbidité due au paludisme (plus de 90 %) est située en Afrique subsaharienne avec un nombre estimé de décès dépassant 1 million.
La stratégie de lutte antipaludique, qui forme la base de l'initiative « Faire reculer le paludisme », identifie quatre principales interventions :
1. Réduction de la mortalité, notamment chez les enfants, par
le diagnostic précoce et le traitement rapide avec des antipaludéens
efficaces.
2. Promotion de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide,
notamment pour les enfants et les femmes enceintes.
3. Prévention du paludisme durant la grossesse en appliquant une thérapie
présomptive intermittente.
4. Détection précoce et contrôle des épidémies
de paludisme, notamment dans les situations d'urgence.
Noël Ndong
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