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L'express de Madagascar | Madagascar | 08/04/2008 | Lire l'article original
Pourtant, avec le réchauffement du climat, les moustiques, vecteurs
du paludisme, deviennent de plus en plus tenaces et donc de plus en plus nocifs.
L'évolution de l'intensité des précipitations joue également
un rôle important dans la mutation de leurs espèces.
Ainsi, l'apparition du «chikungunya» sur la côte Est, à
la fin de l'année 2006, peut s'expliquer par ce réchauffement
de la température associé à la pluviométrie. De
même, la maladie s'étend du littoral malgache vers les régions
centrales, comme le confirme Monique Andriamananoro, spécialiste rattachée
au projet «Réduction des émissions dues à la dégradation
et à la déforestation à Madagascar».
C'est pourquoi les dirigeants décident d'anticiper la recrudescence du paludisme. Ils ont initié un atelier de réflexion sur le thème « Protéger la santé face au changement climatique », à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée hier. Les partenaires du ministère de la santé se mobilisent déjà pour endiguer la propagation de la maladie dans l'Ile.
Ainsi, Neils Marquardt, ambassadeur des États-Unis, a octroyé un fonds de 17 millions de dollars au gouvernement. Cette aide américaine résulte de l'initiative présidentielle qui vise à faire de Madagascar un pionnier dans la lutte contre le paludisme en Afrique.
Noro Haingo Rakotoseheno
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