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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 30/04/2008 | Lire l'article original
Le magazine souligne que les acides gras « trans » pour transhydrogénés (ou partiellement hydrogénés), sont issus d’un procédé industriel visant à transformer des huiles végétales pour les rendre plus faciles à utiliser par les professionnels de l’agroalimentaire.
Globalement, ce procédé permet de les rendre solides à température ambiante, ce qui est plus pratique pour la confection de divers produits et d’obtenir des matières grasses qui rancissent moins facilement. Ce qui facilite leur conservation.
Au final, on trouve des acides gras « trans » dans de très nombreux aliments, allant des pains industriels, aux pâtes à pizza, en passant par les viennoiseries, les biscuits, les gâteaux, les chips et les plats tout prêts par exemple. Pour les dépister, il suffit de lire les étiquettes à la recherche des mots « trans » ou « hydrogénés ».
Quant au fait de doubler le risque de cancer de sein, le magazine souligne qu’il s’agit du résultat d’une étude signée par deux équipes de l’Inserm et de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy. L’étude a consisté à mesurer les taux d’acides gras « trans » qui circulaient dans le sang d’une grande population de femmes (ces mêmes femmes faisaient partie de l’étude dite E3N qui a servi à démontrer que le traitement hormonal substitutif n’augmente pas le cancer du sein). Il s’avère que les femmes qui avaient les taux les plus élevés présentaient un risque d’avoir un cancer du sein presque doublé par rapport à celles qui avaient les taux d’acides gras « trans » les plus bas.
En pratique, les spécialistes en nutrition recommandent de modifier les habitudes alimentaires. Sachant que les acides gras « trans » ne sont pas non plus bons pour la santé cardiovasculaire, il convient de les limiter le plus possible. En attendant une réglementation imposant aux procédés agroalimentaires de limiter l’utilisation de ces graisses transformées, ils recommandent également de réduire la consommation des produits industriels. En remplacement, ils conseillent de privilégier des produits sains ; notamment les fruits, légumes et autres, de réaliser soi-même les préparations comme les quiches, les pizzas, les pains, et de cuisiner davantage des poissons, viandes blanches… Au lieu de recourir aux plats tout prêts tels que les poissons panés ou cuisinés en sauce, les beignets de poule, etc. « Il faut se rapprocher d’une alimentation plus naturelle. Vos seins, mais aussi votre santé en général, en bénéficieront », concluent-ils.
Par Raymonde Senga Kosi
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