Au vu des statistiques actuelles, l’OMS estime que la situation est anormale. Le seuil acceptable étant de 1 cas de tétanos néonatal pour 100 000 habitants. D’après les sources, deux éléments sont à la base de la persistance et de la croissance de cette maladie dans le district sanitaire de Buta. D’une part, rares sont les femmes enceintes qui terminent les deux doses de vaccin anti-tétanique avant l’accouchement, et d’autre part, 27% seulement de femmes enceintes de la même juridiction accouchent dans les structures étatiques parmi celles qui viennent en consultation prénatale. Ce qui justifie la campagne qu’initient l’OMS, l’Unicef et le PEV.

Par Véron-Clément Kongo

Lire l'article original