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Mutations | Cameroun | 30/05/2008 | Lire l'article original
Comme pour corroborer l’échec de la campagne de vaccination contre la polio dans la province du Littoral, le délégué de la Santé publique, Dr André Fouda Bita, a révélé hier, mardi 27 mai 2008, que "Le Littoral est la province qui a eu le moins de succès lors de la campagne de riposte contre la poliomyélite, avec seulement 84% d’enfants vaccinés". Le Sud-ouest et l’Extrême–nord étaient les deux autres provinces concernées par la campagne de riposte contre la polio. Selon Dr André Fouda Bita, l’échec de la première campagne de vaccination contre la poliomyélite dans le Littoral était dû à la forte pluviosité dans cette région. Puisque, selon le délégué provincial de la Santé publique, il a fortement plu sur pratiquement toute l’étendue de la province du Littoral pendant les trois jours de vaccination en avril dernier.
Et même, un quatrième jour de vaccination n’a pas changé la donne. Mais le service de santé de la mairie de Douala 2e pense plutôt que "C’est le fait que des familles de certaines confessions religieuses aient été réfractaires à faire vacciner leurs enfants, qui a fait en sorte que le taux de vaccination soit bas dans la province du Littoral". Et à cause de la présence annoncée par les scientifiques du poliovirus sauvage dans certains pays limitrophes du Cameroun, le ministère de la Santé publique a choisi d’organiser d’autres Journées nationales de vaccination préventives contre la poliomyélite. Ce sera du 30 mai au 1er juin pour le premier passage ; et du 04 au 06 juillet 2008 pour le deuxième passage.
L’objectif de ces journées nationales de vaccination c’est de "vacciner 543.000 enfants de 0 à 5 ans dans le Littoral. Puisque nous voulons atteindre 100% lors de ces journées de vaccination préventives", explique Dr André Bita Fouda. A cet effet, ce dernier et ses collègues médecins disent compter grandement sur les médias pour sensibiliser les parents, qui, selon eux, sont parfois des freins à l’administration du vaccin à leurs enfants. "Les journalistes doivent sensibiliser la population sur le danger que représente la poliomyélite, et dire l’importance de faire vacciner les enfants. Etant donné que les paralysies dues à cette maladie demeurent même après guérison", souhaite par exemple Dr Ekani Edengue.
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