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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 19/06/2008 | Lire l'article original
Cet atelier d'information et de formation à la kinésithérapie respiratoire avait pour objectif d'échanger sur les nouvelles connaissances relatives au traitement des complications respiratoires chez les enfants, en vue du renforcement des capacités opérationnelles des structures hospitalières de Brazzaville.
« Nous procédons à un échange d'expériences entre les spécialistes de kinésithérapie respiratoire de France et du Congo », a indiqué Julie Agathe Mampouya Missamou, présidente de l'association Arc-en-ciel Congo (ADC), initiatrice de la rencontre.
« L'infection à VRS, ou bronchiolite, affecte les cavités nasales et s'étend rapidement au niveau de l'arbre bronchite », a déclaré Thierry Couffon.
La maladie présente des caractéristiques d'une rhinopharyngite. Très souvent, les parents qui accompagnent leurs bébés malades à l'hôpital, décrivent des signes tels que respiration bruyante, alimentation perturbée, selles glaireuses. Le bébé peut également présenter une toux plus ou moins sèche et dort mal. « Ses bronches sont rétrécies, et sifflent. Elles sécrètent du mucus, le bébé encombré ne peut se dégager seul. Son nez est bouché et il ne sait pas se moucher », a-t-il précisé.
« Le traitement de cette maladie consiste à faire cracher l'enfant, à chercher la glaire dans les grandes empiries respiratoires par des massages. Quelque part on force le naturel de l'enfant en allant chercher les glaires qui l'encombrent. L'enfant encombré ne doit pas être trop habillé car il aura du mal à respirer », a poursuivi le kinésithérapeute français.
« Au CHU de Brazzaville, la maladie fait partie des infections graves et des urgences pédiatriques », a pour sa part commenté le Dr Abraham Mouko, chef du service pédiatrie nourrisson. « Ces techniques nous les connaissons théoriquement. Elles existent dans notre centre. Mais nous souhaitons que le gouvernement favorise de temps à autre le recyclage des agents de santé par le biais de formations à l'étranger », a-t-il indiqué.
Selon lui, à l'instar du paludisme et d'autres pathologies, les infections respiratoires aigues, après les maladies diarrhéiques, sont parmi les plus fréquentes et entraînent des cas de décès en pédiatrie.
Une étude révèle que l'infection à VRS affecte 80 % des enfants de moins de 6 mois, et qu'un nourrisson sur quatre est atteint de la maladie. Celle-ci représente 2 à 4 % des cas d'hospitalisation.
Thierry Couffon, qui a invité les médecins congolais à une meilleure surveillance
des complications de la maladie, a émis le vœu d'une réelle formation des kinésithérapeutes
congolais. « Ils doivent s'améliorer et pratiquer les procédés modernes de la
kinésithérapie respiratoire pédiatrique », a-t-il conclu.
Quentin Loubou
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