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Midi Madagasikara | Madagascar | 11/07/2008 | Lire l'article original
En un peu moins de 8 ans, de 2001 jusqu’à hier, 37 cas de méningoencéphalocèle
(soit en moyenne 5 cas par an), ont été pris en charge auprès de ce centre hospitalier.
Ce trente-septième petit patient, Tombotsara, un bébé de 13 mois venant de Mahajanga,
a été admis le 3 juin dernier.
« Sur ces 37 cas, trois complications ont été enregistrées. Deux autres cas
n’ont pu être opérés. L’un pour des raisons financières et le deuxième à cause
d’un retard d’admission à l’hôpital », précise toujours ce deuxième professeur
agrégé en neurochirurgie du pays, après le feu Pr. Alfred Rakotobe.
En fait, le coût de cette opération chirurgicale n’est pas à la portée de tous.
Il faut un minimum de 440 000 ariary pour la réaliser. En effet, si l’hospitalisation
et l’acte chirurgical proprement dit sont gratuits, le bilan préopératoire (environ
25 000 ariary), l’exploration par scanner (270 000 ariary) et tous les médicaments
et les consommables médicaux ( près de 140 000 ariary) sont, par contre, à la
charge du patient.
SOS
Pour le cas de Tombotsara, issu d’une famille nécessiteuse de Mahajanga, il a eu la chance d’être soutenu par les diasporas malgaches au Canada, à Paris, en Italie, et à d’autres âmes généreuses de la capitale, du Vakinankaratra, de Mahajanga. Et ce, grâce notamment à un appel de solidarité lancé sur la toile par une étudiante en journalisme dans la Cité des Fleurs. Ce SOS a été capté par un autre journaliste malgache installé au Canada, qui, à son tour, a mobilisé les Malgaches de l’extérieur et les neurochirurgiens dans le pays.
Tombotsara, souffrant d’une méningoencéphalocèle fronto-nasale, a ainsi pu être évacué dans la capitale, accompagné de sa sœur jumelle (qui ne présente aucune malformation congénitale), de sa mère et de sa tante. Il se porte plutôt bien actuellement après avoir subi deux interventions : une dérivation ventriculo-péritonéale le 10 juin dernier, et la chirurgie de la malformation, le lendemain de la fête nationale. « Le développement psycho-moteur de Tombotsara est normal. Mais il devrait subir vers sa 2e ou sa 3e année, une chirurgie réparatrice », rassure le Pr. Clément Andriamamonjy. Ce petit garçon rentrera demain à Mahajanga avec sa famille. Tombotsara est maintenant débarrassé de son énorme bosse sur le nez. Les séquelles de la méningoencéphalocèle restent encore visibles chez lui. Mais cette fois-ci, elles sont moins frappantes.
v.a.
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