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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 22/07/2008 | Lire l'article original
Une étude scientifique publiée dans le magazine E-Santé établit un rapport entre le diabétique et la mathématique.
En effet, gérer une maladie chronique comme le diabète ne se réduit pas seulement à prendre ses médicaments au bon moment. Il s’agit également de surveiller son alimentation au jour le jour. Mais, surtout pour les diabétiques de type 1 et certains diabétiques de type 2, il s’agit aussi de contrôler régulièrement son taux de sucre dans le sang. Ce contrôle permet d’adapter les doses d’insuline en fonction des résultats.
D’où une récente étude a montré que les patients qui n’étaient pas très bons en calcul étaient aussi ceux qui contrôlaient le moins bien leur diabète. Ces patients présentaient par ailleurs peu de comportements d’autogestion et une estime plus faible de leur propre efficacité. Chez ces patients, les faibles capacités en calcul étaient aussi couplées à de moins bonnes aptitudes de lecture et d’écriture. Les bons élèves seraient-ils donc mieux armés contre le diabète?
Certainement, car s’il n’est pas nécessaire d’être un génie de chiffres ou d’avoir la fameuse «bosse», un patient capable de calculer le nombre de calories qu’il y a dans un paquet de chips est déjà un «bon» patient! De même, interpréter correctement les données du glucomètre lui permettra d’adapter correctement sa dose d’insuline ou, au besoin, de rectifier le tir au niveau de ses habitudes alimentaires. Des choses simples en apparence mais que nous sommes peu nombreux à devoir exploiter dans notre vie quotidienne, au contraire du diabétique auquel aucune erreur n’est permise…
Rôle du médecin important
Gérer son diabète ne serait donc pas si simple qu’il y paraît… ce dont n’a pas toujours conscience l’entourage du patient diabétique. Préoccupé par la santé de son proche, la famille a souvent l’impression que le patient ne fait pas suffisamment attention à son alimentation, se traite mal ou n’est pas assez prudent. Mais il ne s’agit souvent que d’une impression! La plupart des diabétiques savent en quoi consiste leur maladie et quels en sont les risques.
Par contre, devoir surveiller 7 jours sur 7 son alimentation, calculer plusieurs fois son taux de glycémie, veiller à prendre toujours avec soi son matériel d’injection n’est pas toujours facile à accepter…
Quand se couplent à ces contraintes des difficultés pratiques, notamment sur le calcul de l’apport en glucides et calories et sur lecture du glucomètre…), on comprend que la vie quotidienne d’un diabétique n’a rien d’une sinécure. Un point qui doit amener l’entourage à soutenir le patient et, si besoin est, à lui apporter son aide dans la gestion de la maladie.
Le rôle du médecin est ici aussi très important. Le patient doit pouvoir lui (re)demander des explications, lui parler de ses difficultés à gérer la maladie au quotidien et ébaucher avec lui des solutions.
Car, comme dans toute maladie chronique, l’efficacité du traitement du diabète est étroitement liée à la confiance réciproque entre médecin et patient. Alors, si vous n’êtes pas fort en maths, dites-le au médecin vigilant, mais certainement pas de renoncer aux transfusions. Des modifications dès le début
En effet, dès le moment où il est retiré du corps humain, le sang subit certaines modifications. Celles-ci n’ont pas, la plupart du temps, de conséquences sur la santé du patient qui sera transfusé. Cependant, certaines études ont montré que le sang qui a été stocké plus longtemps cause plus de complications. D’autres études, en revanche, ne trouvent pas de lien entre la durée de stockage et les complications. La Cleveland Clinic a donc mené une étude très complète sur plus de 6000 patients ayant subi une chirurgie cardiaque.
Selon le magazine E-santé, le sang moins frais a des conséquences significatives.
A peu près la moitié de ces patients a reçu des transfusions de sang qui avait été stocké pendant 14 jours ou moins. L’autre moitié a reçu du sang conservé depuis plus longtemps. Les moyennes respectives de temps de stockage pour les deux groupes étaient 11 jours et 20 jours.
Après avoir contrôlé de nombreux facteurs, l’équipe de chercheurs en est arrivée à la conclusion que le fait d’avoir été transfusé avec du sang plus vieux augmentait significativement le risque de mort et de complications. Les taux de mort avant la sortie à l’hôpital et de survie à un an étaient notamment moins bons. Selon la source, ces résultats sont fiables, mais il ne faudrait pas en tirer de conclusions hâtives. Tout d’abord, l’étude ne visait qu’une seule catégorie d’interventions chirurgicales, et elle ne dit pas combien de ces patients seraient morts s’ils n’avaient pas eu de transfusion ! Il ne faut pas en déduire que les transfusions sont dangereuses : elles sauvent des milliers de vie chaque année, surtout dans les pays industrialisés où les conditions de collecte et de conservation du sang sont extrêmement bonnes. Il est cependant bon de rappeler que la transfusion ne doit pas être considérée comme sans importance.
Le don, toujours aussi important, car si la durée de conservation du sang diminue, il sera d’autant plus important que les banques du sang du pays soient bien approvisionnées. La solution est entre les mains des donneurs, dans la démarche régulière d’aller donner du sang quand c’est nécessaire.
Par REGINE KIALA
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