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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Abdou Aziz Kasse, cancérologue : « Les chiffres sur le cancer ne sont pas fiables »

Le soleil | Sénégal | 20/07/2008 | Lire l'article original

10% des femmes sénégalaises peuvent contracter le cancer du sein pour raison héréditaire. Telle est la révélation du docteur Abdou Aziz Kassé, cancérologue, qui ne sous-estime pas le taux de prévalence des femmes sénégalaises atteintes de cancer du sein.

Quel est l’avantage d’une unité mammographie numérisée ?

Le cancer, en particulier, celui du sein, est vu tardivement au Sénégal. Les statistiques montrent que 75% des malades atteints de cancer viennent dans les structures sanitaires avec des lésions localement très avancées et ont peu de chance de guérison. Pour leur donner plus de chance de guérison, il faut dépister ces lésions rapidement. L’examen clinique ou par la main simplement ne suffit pas. Il faut un examen radiologique. Alors que nous avions jusqu’à présent un examen radiologique ordinaire qui permet de prendre directement des films à partir du malade.

Maintenant, l’image qu’il y a sur le film ou dans le sein est transférée non plus vers un reprographe mais vers un ordinateur. Ceci permet de retravailler l’image et de redonner une image de qualité supérieure. Une fois cette image de qualité supérieure obtenue, c’est en ce moment que l’on peut tirer le cliché. Alors que dans le passé, on était obligé de tirer ce cliché pour tout le monde, même pour des femmes qui n’avaient pas de lésions dans leur sein. Maintenant, on ne tire que des clichés anormaux pour le dépistage. Donc, la numérisation de l’unité de mammographie va éviter de tirer de clichés normaux qui ne serviront à rien.

Au Sénégal, quels sont aujourd’hui les cancers les plus fréquents ?

Il y a trois cancers qui font des dégâts au Sénégal. Le premier est le cancer du foie. Ce cancer est lié au virus de l’Hépatite B qui pourtant peut être prévenu par un vaccin. Les cancers de col de l’utérus viennent en deuxième position et sont en rapport avec des virus que nous appelons hépatitoma-virus. Ces virus sont transmis par voie sexuelle.

Le troisième cancer le plus fréquent est le cancer du sein. Il est le plus difficile parce que nous ne connaissons pas beaucoup de choses sur ce cancer. Nous connaissons simplement que 30 à 35% de ce cancer peuvent être favorisés par plusieurs cancers. Il s’agit des jeunes filles qui ont eu des règles très tôt c’est-à-dire à l’âge de 11 ans. Des femmes qui ont des enfants trop tard, ou celles qui ont une ménopause au-delà de 50 ans, entre autre. Au Sénégal, 10% de femmes peuvent attraper le cancer du sein à cause d’une prédisposition familiale, donc elles peuvent l’hériter de leurs parents. En plus, il y a 65% des femmes qui ont le cancer du sein sans qu’on sache les facteurs ayant favorisé la survenue de ce cancer.

Pouvez-vous nous faire la situation du cancer au Sénégal et dans le monde ?

Au Sénégal, nous n’avons pas eu depuis 1974 des chiffres fiables. Mais, nous sommes en train de nous battre pour avoir ces chiffres dans les prochaines années. Les chiffres disponibles montrent que chaque année il y a 9 millions de nouveaux cas de cancers dans le monde et 6 de ces 9 millions sont déclarés dans les pays en développement. Mais, ce chiffre est faux parce que beaucoup de malades cancéreux ne voient pas de médecins.

La plupart viennent avec des cancers très avancés et ne sont pas enregistrés. Donc, les chiffres qu’on donne ne reflètent qu’une partie de la réalité c’est-à-dire ceux qui sont vus et déclarés. Alors que si nous ne faisons rien jusqu’en 2025, 80% des cas de cancers seront dans les pays pauvres comme le nôtre où les populations n’ont pas d’argent pour se soigner. Déjà, le cancer est la quatrième cause de décès au Sénégal par rapport aux autres maladies et il touche des gens qui ont entre 30 à 60 ans. Donc, nous devons combattre le cancer parce qu’il freine le développement des pays sous-développés.

Propos recueillis par Eugène KALY

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