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L'express de Madagascar | Madagascar | 28/08/2008 | Lire l'article original
Alisoa Charline, la mère de la petite Miangaly âgée de six semaines, s'est affolée lorsqu’un responsable du centre de santé d'Avaradoha lui a annoncé une rupture de stock. «Je ne suis pas satisfaite de la réponse qu’il m'a donnée. Je dois revenir pour faire vacciner mon bébé», dit-elle d’un air angoissé.
Tout comme elle, Beby Ralalanirina, qui habite dans le quartier périphérique de Mahazoarivo, s’est alarmée car son habituel centre de santé de base (CSB) n’a pas non plus de vaccin.
Pour effectuer la première vaccination de son nourrisson, elle a dû se rendre dans un centre de santé de la ville. «J'ai appris par une amie que celui-ci dispose encore de vaccin DTCPHepB. J’y suis allée de bon matin pour éviter la longue file».
Pour les responsables de ces CSB, l'absence de vaccins remonte aux fournisseurs. «Depuis un mois, nous avons envoyé notre commande auprès du centre de santé du district, mais aucune livraison n’a été effectuée jusqu’à maintenant», explique une autre responsable à Isotry.
Afin d'éviter l'interruption des rappels de vaccination, certains CSB se partagent le stock disponible. «Nous avons fait appel à Ambohidratrimo», précise un médecin de Tsaralalàna.
Déphasage
Du côté du service vaccination de Befelatanana, la défaillance de l’approvisionnement des CSB tananariviens correspond à un phénomène de transition. Le ministère de la santé compte avancer la date d'administration du DTCPHepB pour le combiner avec celui contre la méningite. Cela prend désormais la forme DTCHepBHib.
«Le premier lot du nouveau vaccin combiné est arrivé et notre service ne commande plus l'ancienne formule. Seule la région Analamanga ne l’injecte pas encore», déclare Bakolalao Randriamanalina, chef du service vaccination auprès du ministère de la santé.
Elle impute le déphasage d'Analamanga au retard de la formation des agents de santé. «Tout le personnel de santé de la capitale aurait dû être formé depuis le mois de juin, puisque les moyens leur ont été fournis. Ils devront par la suite récupérer leurs lots de vaccins».
Ainsi, beaucoup de petits Tananariviens recevront leur première dose de vaccination quand le nouveau DTCHepBHib sera disponible dans les CSB, les dispensaires et les cliniques privées. Et même si certains CSB disposent encore de l’ancien combiné, seuls les deuxième et troisième rappels sont injectés.
Un rattrapage possible
Dans le cas où l'enfant n’a reçu qu’une dose de DTCHepB et que les deux injections de rappel n’ont pas été faites, il existe une possibilité de rattrapage. Le service de vaccination promet de récupérer les doses existant dans les CSB régionaux pour les répartir dans ceux de la capitale. Si jamais la distribution se fait tardivement, de nouvelles injections devront être faites, indiquent les agents de santé formés.
Noro Haingo Rakotoseheno
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