Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Kolda / A cause des mauvaises conditions d’hygiène : le paludisme en terrain fertile

Sud Quotidien | Sénégal | 26/09/2008 | Lire l'article original

Principale préoccupation en cette période hivernale, le paludisme tue beaucoup d’enfants et de femmes enceintes dans cette partie du Fouladou. Si le récurrent problème des évacuations sanitaires est une des causes, la pauvreté et l’ignorance en demeurent les principaux éléments catalyseurs.

En cette période hivernale marquée par une forte endémicité, le paludisme constitue, avec 43% des motifs de consultation médicale, une véritable préoccupation de santé publique dans la région de Kolda. Presque partout l’anophèle femelle dicte sa loi malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de distribution de moustiquaires imprégnées menées concomitamment par les structures sanitaires et les partenaires comme World vision ou le CCF. Conséquence : des centaines de malades, enfants et femmes, affluent au quotidien vers les centres et postes de santé.

Pour inverser la tendance, les autorités sanitaires locales et leurs partenaires ont mis en œuvre un paquet d’activités tout comme des stratégies de prise en charge des malades par les tests rapides de dépistage. Selon le docteur Ibrahima Claude Touré, médecin chef du district sanitaire de Kolda, « en cette période hivernale marquée par une forte endémicité, le paludisme est la maladie qui atteint le plus les populations.

Pis, la plupart d’entre eux nous parviennent dans un état grave à cause du retard qu’ils subissent dans les évacuations sanitaires ». En fait d’évacuation, il faut signaler que la grande majorité des pistes de production et autres routes sont impraticables en cette saison des pluies, vu leur état de dégradation très avancé. Or, neuf familles sur dix évacuent leurs malades par des charrettes, à dos d’ânes ou à bicyclette.

Cette situation favorise de fait la mortalité maternelle et infanto–juvénile. En raison de tous ces facteurs, on estime que 5 femmes en travail sur 20 dans la zone perdent la vie au moment de l’accouchement pendant que 3 enfants ruraux sur 10 n’ont pas la chance de célébrer leur 5ème anniversaire. IL en résulte que les couches les plus vulnérables face au paludisme restent les enfants et les femmes enceintes.

Et malheureusement, la cote d’alerte semble atteinte dans une région où d’énormes difficultés restent encore à surmonter au niveau des structures sanitaires, malgré les efforts herculéens déployés par les hommes en blouse blanche pour la prise en charge des malades. Des difficultés qui ont pour noms déficit de personnel qualifié et autre manque de moyens logistiques.

Pour preuve : les trois ambulances du département de Kolda avec ses 8284Km ne sont en vérité que des cercueils roulants qui tombent régulièrement en panne et, pis, au moment où le besoin des évacuations s’impose. Rien que pour la communauté rurale de Ndorna qui compte 45 000 âmes et fait deux fois la région de Thiès, il n’y a qu’un seul poste de santé fonctionnel. Une situation partout identique dans la contrée.

Si espoir il y a, il semble venir de l’action associative. Ainsi en est-il de l’ONG CCF qui a eu à distribuer 10 000 moustiquaires imprégnées dans le département et à titre gratuit. Fortement rédhibitoire pour la promotion du capital humain, la malaria qui tue plus que le Sida, selon les spécialistes, continue de faire des ravages dans cette partie du Fouladou balanta koulak caractérisée par l’extrême pauvreté des ménages, un grand taux d’analphabétisme et un état piteux des routes permettant à peine l’évacuation des patients.

Par Cheikh Omar seydi

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !