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Revue de presse de Santé tropicale

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Pénurie de médicaments anti-sida

L'express de Madagascar | Madagascar | 17/10/2008 | Lire l'article original

Depuis quatre mois, les antirétroviraux utilisés pour le traitement des séropositifs font défaut. Les malades sont exposés à un danger réel. Terrifiant. Depuis plusieurs mois, la livraison des antirétroviraux (ARV) comme le duovur ou le triomulne a cessé. Ce problème gagne le centre de référence du Sida à Befelatanana. Le réseau Madagascar Aids (Madaids) regroupant les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) à Madagascar est aussi affecté.

«Cela fait quatre mois que nous n'avons pas reçu nos commandes. La même rengaine revient à chaque fois que nous nous informons auprès du service de programme IST/SIDA à Analakely : revenez la semaine prochaine», déplore Jonhson Firenga, président du réseau Madaids. Il souligne que plusieurs doléances ont été déposées à ce propos.
Les PVVIH sous ARV se sentent déprimés depuis que leurs médicaments se sont éclipsés. «Les ARV, c'est l'oxygène que nous respirons. Notre survie en dépend largement», s'affole un PVVIH qui fréquente le centre Fifafi (Finoana, fanantenana, fitiavana) rattaché à Madaids.

Pour un autre dépendant des ARV, sa vie est complètement chamboulée et les conséquences se font déjà sentir. «Je m'inquiète chaque jour davantage concernant mon avenir. Je ressens de la fatigue puisque je perds l'appétit à mesure que l'absence de médicaments se prolonge», se plaint un autre PVVIH. Ce dernier redoute en outre les conséquences à long terme de cette absence de médicaments.

L'efficacité des traitements est en jeu puisque l'état de santé des PVVIH est tributaire de la prise d'ARV. «Il se pourrait que des maladies opportunistes comme la tuberculose ou autres peuvent surgir, une fois que l'immunité du séropositif diminue», prévient un médecin traitant des PVVIH.

Système D

En attendant, les responsables des centres de prise en charge des PVVIH adpotent le système D. «Au lieu de prendre trois comprimés par jour, les malades n'en avalent que trois à quatre tous les cinq jours», se lamente Johnson Firenga.
Dans d'autres centres, les malades doivent prendre les médicaments disponibles. Cela désoriente les malades, surtout ceux qui ont des enfants à traiter. «Que va devenir mon enfant en changeant plusieurs fois de comprimés en l’espace d'une semaine?», rouspète une mère PVVIH.

Diverses hypothèses sont émises au niveau des hauts responsables pour expliquer cette rupture de stock. Pour certains, il s'agit d'un dysfonctionnement au niveau de la planification.
«Le problème ne devrait pas se poser si le calendrier de l'importation des ARV est respecté. Cela s'effectue tous les trois mois», signale un chargé de programme dans la lutte contre le Sida.

Mais le ministère impute le problème au changement de financement. «Dorénavant, le financement de la lutte contre le Sida découle de Global Fund et non plus du Plan et développement des secteurs de santé pérenne», soutient le docteur Mahery Randrianasolo, assistant technique au sein de la Direction des urgences et des maladies transmissibles (DUMT).
Une autre explication relative à l'approvisionnement des ARV est soutenue. «Nos commandes ne sont pas assez consistantes. Ce qui retarde la livraison», poursuit le DUMT.

Pour faire face à la situation, le ministère de la santé essaie de récupérer les stocks des autres régions comme Vatovavy Fitovinany, Haute Matsiatra ou Alaotra Mangoro pour sauver Analamanga. Le ministère de tutelle use d'une autre astuce pour accélérer la livraison. «Nous combinons la commande des ARV avec d'autres médicaments comme ceux contre la tuberculose», conclut Mahery Randrianasolo.

150 PVVIH dans tout Madagascar

Le réseau Madaids estime à 150 le nombre de PVVIH sous ARV. Ils sont composés d'hommes, de femmes, et d'enfants. La région Analamanga en compte une quarantaine. Jusqu'ici, le nombre de séropositifs atteint 384 selon le tableau de bord de Madaids.

Le taux de prévalence nationale est de l'ordre de 0,8% depuis 2005. Le plus fort taux de prévalence est enregistré dans les zones minières, comme Ilakaka qui atteint les 5%. Les déplacements ainsi que le brassage humain constituent la première cause de ce pourcentage élevé. En 2006, la ville de Marovoay a dépassé la moyenne nationale en affichant un taux de prévalence de 1,20%.

Noro Haingo Rakotoseheno

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