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Revue de presse de Santé tropicale

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Douala : L'ombre du choléra plane encore

Mutations | Cameroun | 04/03/2009 | Lire l'article original

Malgré la mise en place d'un "Projet pilote" qui vise à éradiquer ce fléau, Douala n'est pas pour autant à l'abri de ce fléau. C'est une senteur pestilentielle qui prend du volume au quotidien. En cette fin de mois de février 2009, la fosse sceptique émanant de l'immeuble dit ''André K'' au quartier Ndoghem à Douala, est pleine à ras le bord. Au point où un liquide noirâtre ruisselle de la cour jusqu'à une rue secondaire qui serpente dans le quartier. La forte odeur insupportable qui dégage de la fosse et du ruisseau a provoqué des violents éclats de voix le week-end dernier entre les voisins et les habitants de l'immeuble dit ''André K''. "Le bailleur refuse de vidanger la fosse qui est pleine depuis plus de deux mois. Il soutient que c'est les locataires qui doivent faire la vidange.

Dans le cas, il sera obligé d'augmenter le loyer de tous les locataires de 5.000 frs pour appeler les services d'hygiène", confie Mobitang, un habitant dudit immeuble.

En attendant, le bras de fer perdure. Et l'on ne sait à quel moment interviendra le dénouement. Pendant ce temps, les enfants de l'immeuble, naïfs, jouent allègrement au football et barbote dans ce ruisseau, chaque soir. Pour le Dr Cécile Okalla Ebongue, médecin biologiste en service à l'hôpital Général de Douala, c'est ce genre de fosse sceptique qui est le vecteur de Vibrio cholerae, la bactérie, à l'origine du choléra. Une épidémie est vite arrivée les et les flambées sont fréquentes dans les régions tropicales. D'ailleurs, les populations de Douala gardent encore un douloureux souvenir de l'épidémie de choléra déclenché à Douala en janvier 2004. Parti d'un foyer à " Bépanda peuple ", l'épidémie va se répandre sur plus 40 quartiers de Douala. De janvier au mois de mai 2004, les officines médicales de Douala et ses environs avaient enregistrées 1883 cas de choléra, dont 28 décès.

Menace permanente

C'est dans cette lancée que plusieurs équipes médicales se sont mobilisées pour éradiquer ce fléau. Dans la foulée, le " Projet pilote Eau et assainissement " financée par Gtz, la coopération allemande, l'union européenne, européenne et la communauté urbaine de Douala. Après l'appel d'offres, les entreprises Hfm, Geofor et Camalco ont été choisies pour la réalisation de ces travaux.

Parallèlement, pour attaquer le mal à la racine, une campagne de chloration de quelques 80 puits individuels et collectifs (20 par quartier) recensés dans les quatre quartiers a été effectuée. Par ailleurs, les populations ont reçu des informations pour construire des latrines convenables. En effet ; les études des partenaires européens de ce projet montre que 85% des puits sont non aménagés tandis que 95% de ces puits sont à moins de 15 mètres des latrines. Autant de choses qui dégagent des mauvaises odeurs et polluent les nappes d'eau souterraine. Toute chose qui avait déclenché l'épidémie de choléra de 2004 à Douala. Pour son déploiement, le " Projet pilote Eau et assainissement " a construit des latrine publiques et des châteaux d'eau pour ravitailler des bornes fontaines. Quatre quartiers populeux ont bénéficié de ce projet. Ce sont Brazzaville (Douala 3), Bépanda Bonewonda (Douala Vème), Tractafric (Douala 3ème), et Mabanda (Douala IVème).

Le 4 février 2009, Fritz Ntoné, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, accompagné d'une délégation des partenaires de l'Union européenne, Gtz, sont descendus sur le terrain pour évaluer les résultats de ce projet. Les premières analyses ont fondé les techniciens à affirmer que l'épidémie du choléra est " éradiquer " à Douala. En effet, " depuis le 21 décembre 2006, aucun cas de choléra n'a été cliniquement déclaré dans le Wouri", confie un responsable de ce projet. Cependant, le Dr Cécile okalla Ebongue invite les populations à rester vigilants : " Le risque est toujours très élevé dans une ville humide comme Douala. Les populations font souvent des latrines à côté des toilettes.

Et si ces toilettes sont faites en amont des puits ou des gens qui font des selles dans la nature, avec les pluies qui continuent à Douala, l'eau de ruissellement peut contaminer le puit. Parfois, il y a des gens qui utilisent les déchets naturels pour faire des engrais. Les légumes et les fruits seront contaminés. Et si vous ne respectez pas les règles d'hygiène en terme de cuisson d'aliment ou de nettoyage de fruits, vous serez probablement contaminé. Je crains qu'avec le début de la saison, qu'il y a risque d'épidémie surtout dans les quartiers insalubres, qu'une situation désastreuse ne se déclenche car il y a toujours un risque d'épidémie qui plane ", prévient la biologiste. .

Eric Roland Kongou

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