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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 15/03/2009 | Lire l'article original
Le souci d’un accès plus aisé aux médicaments et à un coût supportable par les mutualistes est, à en croire le président du conseil d’administration de la mutuelle, la raison majeure qui guide les responsables de la Mugefci. La mutuelle, a réitéré Joseph Holland N’da, à l’endroit des fonctionnaires “n’a ni l’ambition ni la prétention de réaliser un quelconque bénéfice sur ses dépenses de prestations”. La réalisation du guide devra répondre, une fois disponible, aux récurrentes sollicitations des praticiens prescripteurs, en leur permettant de se familiariser davantage avec ces produits. Des produits de substitution dont l’efficacité thérapeutique est avérée, mais qui sont insuffisamment connus. Le défi de l’adoption du médicament générique, se résume donc, selon M. Dié Kakou, le coordonnateur scientifique du séminaire, à l’enjeu de santé publique qu’est aujourd’hui “l’accessibilité aux médicaments par les populations”.
Une préoccupation couplée à celles du challenge de vaincre les réticences des médecins et de promouvoir la prescription des génériques. Vu le faible taux de prescription du générique: 26% contre 74% pour les produits de spécialité en 2008, des efforts d’explication et d’amendement sur la perception négative, à la fois des populations et des prescripteurs eux-mêmes s’imposent. C’est pourquoi, au cours de ces trois jours de réflexion, les spécialistes du médicament se sont appesanti sur l’intérêt du générique et sa valeur thérapeutique fondée sur le principe de la bioéquivalence. “Le médicament générique n’est pas similaire au médicament princeps, mais il lui est équivalent”, a instruit le coordonnateur.
Ceci pour situer les uns et les autres sur la valeur thérapeutique indéniable du médicament de substitution, indépendamment de sa présentation. Les observations et propositions des différents spécialistes présents à Bassam ont abouti à la validation du tout nouveau répertoire des médicaments génériques. Ce premier guide des équivalents devra désormais servir de document de référence pour orienter et éclairer les prescripteurs dans l’administration des soins de santé aux populations, en général et aux mutualistes en particulier. Pour, en définitive, tenir compte de la conjoncture économique et financière mondiale. Qui rend “illusoire de prescrire sans se soucier de l’effectivité de l’acquisition des médicaments par le malade”.
Arsène Kanga
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