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L'essor | Mali | 16/03/2009 | Lire l'article original
Les travaux de génie civil et l'équipement ont coûté plus de 515 millions
de Fcfa. L'infrastructure compte 31 salles reparties entre les bureaux des médecins,
le bloc opératoire, le laboratoire, les salles de consultation, d'échographie,
d'accouchement et de fibroscopie. Le centre possède un dépôt pharmaceutique
avec un stock de sécurité de médicaments en DCI.
Le centre n'est pas encore inauguré mais déjà, la semaine dernière, un personnel
était sur place et prodiguait des soins aux fidèles musulmans venus célébrer
la fête du Maouloud chez le prêcheur.
Certains équipements du centre sont installés. D’autres sont en voie d'acheminement.
Le ministre de la Santé, a demandé aux services techniques du département, d'apporter
leur expertise à l’installation des équipements.
Oumar Ibrahima Touré a expliqué que le système de santé en plus du public, prend
en compte l'apport du privé et du confessionnel. Il est encourageant, a ajouté
le ministre, de voir un leader religieux s'investir dans le domaine de la santé.
« Nous allons travailler dans la complémentarité et la solidarité pour que les
populations bénéficient de soins de qualité », a poursuivi Oumar Ibrahima Touré,
avant de promettre que le département de la Santé fournira l'accompagnement
nécessaire à la bonne marche de cette structure de sanitaire.
Le ministre s’est ensuite rendu sur le chantier du bâtiment qui va abriter
le Centre de lutte contre la drépanocytose. Ce centre est situé sur la colline
du Point G entre la mosquée et le centre des ambulanciers.
Ici, les travaux de génie civil sont quasiment terminés. Le centre a été financé
par des partenaires à hauteur de 800 000 euros (plus de 426 millions Fcfa).
Il est bâti sur 2000 mètres carrés par l’entreprise Métal Soudan. Le bâtiment
a été conçu par un architecte français.
En plus des soins aux malades de la drépanocytose, le centre se donne une
vocation de formation et de recherche.
La drépanocytose est une maladie génétique qui ne guérit pas mais se soigne.
A ce propos, le directeur du centre, le Pr Dapa Diallo, a expliqué qu'avec un
programme de diagnostic précoce, de soutien et de prise en charge, les enfants
drépanocytaires ont de fortes chances de survivre et devenir des adultes.
La précision est importante car jusqu’ici, une croyance soutenait que les enfants drépanocytaires ne vivaient pas longtemps. Mais les derniers résultats de la recherche battent en brèche cette hypothèse et confirment la possibilité d’une durée de vie normale malgré la maladie.
Près de 12% de la population mondiale sont touchés par la drépanocytose.
Le centre emploiera une équipe pluridisciplinaire composée de pédiatres, de
cliniciens et autres praticiens qui travailleront en collaboration avec des
collègues français dont le Dr Alain Dori. Celui-ci a expliqué que le traitement
de la drépanocytose doit répondre au principe de la maladie génétique. Il s’agit
d’un traitement en 2 volets : la prévention des complications et leur prise
en charge.
Il faut prévenir par la bonne information du public sur les mesures de prise
en charge, le dépistage précoce ou néonatal, la prévention des infections par
les vaccins et les antibiotiques. Le second volet repose sur le traitement des
complications.
La transfusion sanguine est un autre un élément essentiel du traitement de la
drépanocytose. Le centre disposera de moyens humains et matériels conséquents
pour accomplir la transfusion chez les malades drépanocytaires. Il présentera
également plusieurs boxes de consultations pédiatriques.
B. DOUMBIA
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